À l’occasion de la célébration de la journée mondiale de la liberté de la presse, le Président du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication (CSAC), Christian Bosembe a encouragé le gouvernement à soutenir la presse en dotant des moyens conséquents à la régulation qui est le seul Conseil Supérieur en matière de communication, l’interface des médias et soutenir les instances d’auto régulation.
Lors de la célébration de cette journée ce mercredi à Kinshasa, Christian Bosembe a également demandé aux députés nationaux d’aider les professionnels des médias à réadapter leur arsenal juridique qui est d’ors et déjà en examen.
Dans son discours prononcé devant le président de la République Félix Tshisekedi, Christian Bosembe a promis aux professionnels des médias, un accompagnement sincère.
“Aucun journaliste ne sera arrêté s’il travaille convenablement et il fait son travail et le travail sera protégé par le CSAC”, a t-il rassuré. Pour y arriver, Bosembe demande aux hommes et femmes des médias de respecter la loi et protéger la cohésion nationale.
Dans son discours, Christian Bosembe a instruit les professionnels des médias de ne pas relayer les propos propagandistes du Rwanda par sa branche le M23, s’attaquer aux forces armées, insulter les institutions de la République. À ses yeux, ces actes, sont contre productifs et contribuent à fragiliser la République démocratique du Congo.
“Ensemble, nous devons tous défendre l’intérêt supérieur de la nation. Autant les militaires protègent l’intégrité du territoire national, les policiers sécurisent les personnes et leurs biens, les journalistes devraient cultiver la culture de l’histoire, de la souveraineté, de la connaissance dans la mémoire des citoyens”, a-t-il renchéri dans son allocution.
Et d’ajouter : “Nous devons garder à l’esprit notre fierté à ne pas céder d’envier les autres. Il faut rappeler que l’espace démocratique en République Démocratique du Congo n’a rien à envier du Rwanda, l’Ouganda, Burundi. Les journalistes congolais sont libres que tous les journalistes de la région ou même de l’Afrique centrale. C’est ici où un journaliste peut demander la paternité d’un politicien peu importe son rang sans crainte d’être tué ou même arrêté. C’est ici où des journalistes peuvent commenter sur des positions secrètes de l’armée sans être inquiéter”.