Dans un communiqué publié en rapport avec le carnage de Goma, Delly Sessanga affirme que “l’effroi de la barbarie des images qui nous viennent de Goma, où le pouvoir a fait réprimer dans le sang la tentative de nos compatriotes d’exercer leur liberté de manifester et d’opinion, ébranle encore d’avantage les fondements de notre Nation et de l’État de droit.”
Ce candidat déclaré à la présidentielle, estime que “la Nation ne peut s’habituer ni se résoudre à ces carnages à répétition.”
Il indique que cette inhumanité dans laquelle le régime réduit les victimes appelle son indignation et compassion réprobatoires.
Quels que soient les méfaits reprochés, Delly Sessanga pense que l’exercice de la répression doit être légitime et proportionné.
“Goma n’est pas une zone de non-droit où la force peut s’exercer sans contrôle et tirer sur les civils impunément. C’est un territoire de la République qui exige que le gouvernement y respecte les libertés fondamentales et les lois qui nous unissent.”, peut-on lire dans cette déclaration parvenue à notre rédaction.
Pour Delly Sessanga, “l’état de siège ne justifie nullement que notre armée tourne les armes contre ses citoyens qu’elle est censée protéger”.
C’est pourquoi, Delly Sessanga “condamne ce recours routinier à la violence qu’aucune politique de maintien de l’ordre public ne peut justifier, sinon par la doctrine du Président Tshisekedi de répression sans remords ni égards aux droits humains.”
Il affirme que ceci est une expression supplémentaire de l’échec et de l’enlisement de l’état de siège.
“La responsabilité des décideurs et des exécutants de ces mesures est engagée devant les dizaines de morts enregistrées et ils doivent en répondre. Celle des parlementaires de l’Union Sacrée qui le reconduisent aveuglement et en sont moralement responsables, celle du pouvoir actuel qui a failli à sa mission et en est politiquement comptable, celle des donneurs d’ordre qui doivent être poursuivis.”, conclu Delly Sessanga.
Par GNM