Attaque de la résidence de Joseph Kabila à GLM : Plus de 5 manifestants arrêtés, Olive Lembe dénonce une tentative d’élimination physique

La résidence de l’ancien Président de la RDC, Joseph Kabila, située à GLM dans la commune de la Gombe, a été le théâtre d’une attaque orchestrée par des militants de la Forces du Progrès, alliée de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS). Les éléments de la Police Nationale Congolaise (PNC) chargés de la sécurité du domicile ont procédé à l’arrestation de plus de cinq manifestants.

Les militants, dont les motivations restent encore floues, ont tenté de pénétrer dans la résidence de Joseph Kabila, autorité morale du Front Commun pour le Congo (FCC). La situation a rapidement dégénéré, conduisant la police à utiliser des balles réelles pour disperser les assaillants, blessant un militant au tibia.

Présente au domicile au moment des faits, Marie-Olive Lembe, épouse de Joseph Kabila, a vivement réagi, accusant les militants d’avoir été envoyés pour l’éliminer physiquement. “Ces militants sont venus pour me tuer”, a-t-elle déclaré, soulignant que cette attaque est la conséquence de la violation du périmètre sécuritaire de la résidence de son époux.

Marie-Olive Lembe a lancé un appel au Président de la République, Félix Tshisekedi, et à l’ancien Ministre de la Défense, Jean-Pierre Bemba. Elle accuse ce dernier d’avoir ordonné la destruction du périmètre sécuritaire de la résidence pour faciliter le passage des camions à destination de son chantier situé à proximité.

Le Commissaire Provincial de la Police Nationale Congolaise pour la ville de Kinshasa, le Général Blaise Kilimbalimba, a confirmé l’arrestation des militants et annoncé l’ouverture d’une enquête pour identifier les assaillants et leurs motivations. “L’identité de ces militants reste inconnue, mais nous allons tout mettre en œuvre pour les identifier”, a-t-il déclaré.

Cet incident marque une nouvelle escalade dans les tensions politiques en RDC, mettant en lumière les défis sécuritaires auxquels sont confrontées les figures politiques du pays. L’enquête en cours devra déterminer les responsabilités et les motivations derrière cette attaque, tandis que les autorités sont appelées à renforcer les mesures de sécurité pour éviter de telles situations à l’avenir.

GNM