Gouvernance et transparence : L’IGF en première ligne pour redresser la RDC

Depuis son accession au pouvoir en janvier 2019, le président Félix-Antoine Tshisekedi a affiché une volonté claire de transformer la République Démocratique du Congo (RDC). Pourtant, son ambition de redresser le pays s’est heurtée à une réalité accablante : la corruption qui gangrène profondément tous les rouages de la vie nationale, particulièrement dans la gestion des ressources publiques.

Résolu à rebâtir le Congo sur des bases solides, le chef de l’État a placé la lutte contre la corruption et la bonne gestion des deniers publics au cœur de son mandat. Pour ce faire, il a redynamisé les instances existantes, telles que l’Inspection générale des finances (IGF) et la Cour des comptes, et a créé de nouvelles structures, comme l’Agence nationale de lutte contre la corruption. Parmi ces institutions, l’IGF a été placée au centre de cette bataille. Félix Tshisekedi a confié les rênes de cet organe à un leader charismatique et visionnaire, Jules Alingete, un homme déterminé à éradiquer les pratiques corruptrices enracinées dans le pays.

Avec l’introduction de la patrouille financière, l’IGF sous Alingete a imposé un style de gestion qui fait aujourd’hui école en Afrique et au-delà. Cependant, il convient de rappeler que la mise en place d’une gouvernance transparente et efficace nécessite l’application de moyens et de normes visant la transparence dans la gestion de la chose publique, l’obligation de redevabilité, et le respect strict des règles légales et réglementaires.

Aussitôt redynamisée, l’IGF a constaté avec consternation la gestion désastreuse des finances publiques en RDC, un environnement peu propice à l’investissement privé. Parmi les nombreux défis relevés, on peut citer :

1. L’incivisme fiscal généralisé : Nombreux sont les Congolais, particuliers et entreprises, qui déploient des efforts considérables pour échapper aux obligations fiscales, plongeant le pays dans un cercle vicieux de fraude.

2. La collusion entre les agents de l’État et les assujettis aux impôts : Cette complicité favorise une fraude massive et un coulage des recettes, instituant un véritable système mafieux.

3. Le non-respect des procédures de passation des marchés publics : Le gré à gré, avec ou sans l’avis des organes compétents, est devenu la norme. Cela se traduit par des chantiers publics inachevés, des infrastructures en état de délabrement constant, et des entités territoriales privées de services essentiels.

4. Les exonérations fiscales abusives : Le recours excessif à ces exemptions impacte lourdement les ressources publiques, avec un manque à gagner évalué à plus de 3,6 milliards USD entre janvier 2017 et août 2020 pour la DGDA.

5. Les tracasseries administratives : Ces obstacles découragent la création d’entreprises, freinant ainsi le développement économique.

6. Le paiement de droits et avantages indus : Ces pratiques ont pratiquement ruiné les entreprises publiques, les privant de leur viabilité.

7. Le recours systématique aux paiements urgents : Cette pratique saigne le Trésor public, sapant les fondations de la comptabilité publique.

Face à cette situation alarmante, l’IGF, sous la direction de Jules Alingete, a mis en place plusieurs stratégies courageuses pour renforcer la bonne gouvernance et combattre la corruption. Grâce à ces efforts, la RDC entrevoit désormais l’espoir d’un avenir plus transparent et prospère.

Alors que la lutte contre la corruption reste un chantier colossal, Félix Tshisekedi et son gouvernement, avec le soutien inébranlable de l’IGF, tracent un chemin qui pourrait redonner à la RDC sa dignité et son intégrité longtemps perdues.

GNM