Injustice Parlementaire : Les populations de Yakoma et Masimanimba privées de représentation

Une injustice silencieuse couve à l’Assemblée nationale en ce jour de rentrée parlementaire. Les populations s’interrogent sur l’absence de leurs élus de Yakoma et de Masimanimba, qui ne siègent toujours pas. Cela signifie tout simplement que le budget sera discuté sans que les populations de ces circonscriptions ne puissent être représentées à travers leurs députés lors de ce débat crucial.

À l’origine de cette situation, l’annulation des élections législatives de décembre 2023 dans ces circonscriptions pour cause de fraude. Une fraude que la CENI, dirigée par Denis Kadima, peine à prouver, d’autant plus que toutes les personnes accusées ont été relaxées, la justice n’ayant trouvé aucune preuve à charge. Alors, pourquoi ne pas organiser de nouvelles élections dans ces circonscriptions ?

À cette question, la CENI répond qu’elle n’en a pas les moyens, estimant que le coût avoisinerait les 50 millions de dollars. Mais que faire en attendant ? Face à cette impasse, les anciens élus de ces circonscriptions ont écrit une lettre à Vital Kamerhe, président de l’Assemblée nationale, demandant à pouvoir siéger temporairement, afin de représenter les populations de ces régions jusqu’à ce que la CENI puisse organiser de nouvelles élections. Selon la tradition parlementaire, un siège peut être conservé par l’élu de la législature précédente ou, à défaut, resté occupé jusqu’à la prochaine élection.

Ces anciens élus estiment qu’il serait juste de leur permettre de siéger en attendant les prochaines élections, pour éviter que les populations de Yakoma et Masimanimba ne soient laissées sans représentation à l’Assemblée nationale.

Rédaction