Sans surprise, la République démocratique du Congo, grand pays francophone au monde, s’est fait entendre à tous les niveaux au 19e sommet de la Francophonie, qui s’est déroulé du 04 au 05 octobre à Villers-Cotterêts et à Paris, en France.
En ce qui concerne les évènements culturels, la RDC a été bien représentée par ses dignes fils qui, jusqu’ici, se distinguent par leur manière de travailler. Yekima De Bel Art a composé cette équipe.
La star du slam a, à l’ouverture de ce Sommet, offert un merveilleux spectacle au public à l’espace dénommé “Village de la Francophonie”, conjointement avec l’humoriste Herman Amisi et la danseuse Laura Claudia Pululu.
Il était question pour ces artistes de sortir quelque chose de l’ordinaire, c’est-à-dire se servir de quelques grands traits de la culture congolaise, dont notamment la rumba, la danse et la mode, pour véhiculer un certain nombre de messages.
La guerre dans la partie Est de la République démocratique du Congo a été aussi évoquée par les artistes au cours de ce spectacle.
« L’idée à la base, c’était de surfer sur ce qui pourrait être perçu comme des clichés. Parce que quand on voit un Congolais, on pense tout de suite à la sape, à la rumba, etc. Il fallait partir de là, utiliser finalement ces éléments qui sont puisés dans notre culture pour passer le message de paix, en faisant presqu’un plaidoyer, qu’on subit aujourd’hui une agression, et que c’est important d’établir des métaphores entre cette sape, la rumba et la guerre. Parce que si la sape et la rumba parviennent à unir les cultures, on pense que les ponts sont capables d’affaisser le mur », s’est exprimé Yekima De Bel Art aux micros de nos confrères de TV5Monde, à la fin du spectacle.
Il sied de signaler qu’il y avait aussi la présence très remarquable du chef de l’État congolais Félix Tshisekedi à ce sommet.
Fabrice Lukamba