Les habitants de la commune de N’djili dénoncent les tracasseries et arrestations arbitraires perpétrées par des soldats et militaires sur les populations civiles, sous prétexte de vagabondage.
La population de N’djili reproche aux éléments de la police nationale congolaise d’exigence des amandes exorbitantes avant libération; à l’instar de 150.000 Fc avant pour vagabondage.
D’après les témoignages rapportés, des policiers qui se promènent avec leur véhicule , appelé communément Sprinter, pendant la journée et la nuit exigent souvent à la population de leur payer de l’argent pour l’infraction de vacabondage.
Plusieurs habitants de ce coin de la capitale se plaignent car ils sont exposés aux humeurs et à la merci de ces policiers, envoyés par leur commandant district, simplement pour rançonner la population; qui vit déjà dans des situations infrahumaines.
Les jeunes à Ndjili sont obligés de se cacher dans la maison à 12h et à partir de 21h, au risque d’être arrêté par la police sans respect de normes, ni respect de la loi.
A signaler, l’arrestation et la privation de liberté d’une personne dans le non-respect du droit national ou des standards internationaux deviennent fréquentes en RDC. Ces pratiques décriées sous Kabila, refont surface de manière spectaculaire pendant le pouvoir du fils de l’opposant historique Etienne Tshisekedi.
Par GNM
