En séjour en Europe, Patrick Muyaya a accordé une interview chez France24.
Commençant par l’arrestation brutale de Salomon Kalonda, Patrick Muyaya parle d’une interpellation, il attend arriver à Kinshasa pour plus de précisions et promet de communiquer.
A la question de la répression brutale de manifestations de l’opposition, La voix officielle du gouvernement congolais condamne la violence d’où qu’elle vienne et confirme que les policiers auteurs sont à la disposition de la justice; tout en condamnant également l’exploitation des mineurs et la violation des règles convenues avec l’autorité urbaine par l’opposition lors de manifestations et également des appels à la violence préméditée lancés par certains cadres de l’opposition, en évoquant également la vidéo de Fayulu qui appellerait certains manifestants le 20 Mai à commettre les actes de violence à l’égard de policiers.
Concernant l’EAC, Patrick Muyaya, tout en dénonçant le Rwanda, interpelle la France, sur base de la promesse de Macron à Kinshasa, à sanctionner les pays membres qui violent la feuille de route, plus particulièrement le Rwanda.
Patrick Muyaya estime que le problème principal de l’instabilité de l’Est ne doit être résolu que par les FARDC et depuis longtemps Kinshasa se prépare.
Enfin, tout en rassurant la ténue des élections dans le délai, le porte parole du gouvernement congolais a énuméré les trois piliers de la stratégie de l’opposition.
«Discréditer le processus électoral, se victimiser, et diaboliser. »
Rappelons que l’activité politique est intense en République Démocratique du Congo, à quelques mois des élections générales.
Par GNM