Une campagne de riposte contre l’immoralité et la délinquancedans les médias et les réseaux sociaux a été lancée mercredi par le Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication (Csac), lors d’un atelier à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo (RDC). Cette compagne est appuyée par le ministre de la communication et des médias Patrick Muyaya, qui menace de fermer les chaînes de télévision qui ne remplissent pas les normes.
« Le Csac s’est donné comme mission de lancer cette campagne contre l’immoralité et la délinquance dans les médias et sur les réseaux sociaux. Nous savons tous que le rôle du journaliste n’est pas de terroriser, le journaliste n’intimide pas, le journaliste enquête, il informe, surveille, fait des investigations, forme, divertit, il ne juge pas puisque ce rôle ne lui appartient pas. Ce n’est pas au journaliste d’établir la culpabilité des gens, ou t’établir le certificat de bonnes mœurs aux citoyens», a déclaré Christian Bosembe, président du Csac.
De son côté, Patrick Muyaya promet de fermer les chaînes de télévision qui ne sont pas en ordre avec la loi.
«Nous devons amener la salubrité dans la presse, parce qu’on ne peut détruire les efforts, par exemple, d’un acteur politique qui a pris beaucoup de temps pour se faire une image. C’est pourquoi, je veux, cette fois-ci, fermer des chaînes de télé qui ne remplissent pas les conditions», a déclaré Patrick Muyaya.
C’est depuis décembre 2021 que l’homme du nouveau narratif a multiplié des réunions avec le monde médiatique congolais pour rendre salubre le contenu audiovisuel congolais. Paris gagné par le vertébré Warrior Patrick Muyaya, c’est l’idéologie de la nouvelle narrative qui s’implique actuellement en RDC. La nouvelle loi sur la presse marque le premier pas vers cette salubrité.
En effet, l’article 3 de cette loi définit qui est journaliste professionnel à son point 11 et qui est professionnel des médias au point 20. Par ailleurs, au regard de l’article 42, toute personne physique ou morale peut créer une entreprise de presse. Encore faudrait-il qu’il respecte la loi qui prévoit plusieurs conditions à son article 43.
G. Ngonga