RDC: La Cenaref sensibilise les magistrats civils et militaires, ainsi que les avocats dans la lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme

Dans l’objectif d’atteindre les assignations du Gafi pour faire sortir la RDC de la liste crise, la CENAREF continue dans sa phase de sensibilisation de tous les acteurs clés dans la lutte contre le financement du terrorisme et du blanchiment des capitaux.

C’est depuis le debut de ce mois de juin, que Adler Kisula, Sec.Exécutif de la CENAREF organise une série d’ateliers, soit dans ses locaux ou encore à l’hotel Béatrice à Gombe pour outiller les magistrats et les avocats en collaboration avec la coopération Allemande GIZ, dans le cadre du projet “LUCOFFI” lutte contre les flux financiers illicites en RDC.

Parmi les matières dispensées, figurent notamment la notion du flux financier illicite généré, la technique d’enquête en matière de blanchiment des capitaux et du financement du terrorisme à l’intention des magistrats civils et militaires.

Les lignes directrices qui sont des normes interprétatives du dispositif de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme. Elles explicitent les textes en vigueur, apportent un éclairage aux professionnels dans la mise en œuvre de leurs obligations de vigilance et de déclaration (détection des anomalies, analyse des faits conduisant au soupçon, modalités et délais de déclaration). Les lignes directrices constituent des normes interprétatives du dispositif de lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme (LCB/FT) : elles explicitent les textes en vigueur et apportent un éclairage aux professionnels dans la mise en œuvre de leurs obligations de vigilance.

Satisfaits, les magistrats et les avocat s’engagent avec outils appropriés pour traquer tous les acteurs de cette maffia.

“L’argent sale ne développe pas un pays, plutôt il le ruine”, a lâché un avocat à la fin de l’atelier.

CELLCOM CENAREF