RDC: Le Général Jean Claude Kifwa poursuivi pour torture d’un avocat à la demande du Ministre Constant Mutamba

Le gouvernement de la République démocratique du Congo, par l’entremise du Ministre d’État, Ministre de la Justice et Garde des Sceaux, a réagi avec fermeté face aux graves accusations de torture et de traitements inhumains subis par maître Kabwende Mushibi Faby, avocat au Barreau du Haut Lomami. Dans un communiqué rendu public ce jeudi, le Ministre a informé l’opinion nationale de l’ouverture des poursuites pénales contre le Général Jean Claude Kifwa, auteur présumé de ces abus, devant l’Auditorat Général des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC).

La décision du Ministre d’État fait suite à la dénonciation portée par un collectif d’avocats, venus solliciter son intervention pour faire cesser les actes de violence dont leur collègue aurait été victime. En réponse, le Ministre a promptement ordonné l’ouverture d’une enquête et la mise en route des procédures judiciaires contre le Général Kifwa. Ce dernier devra désormais répondre de ses actes devant la justice militaire, qui a été saisie de l’affaire.

Dans son communiqué, le Ministre d’État a tenu à saluer la rapidité et l’efficacité de l’Auditeur Général des FARDC et du 1er Président de la Haute Cour Militaire dans la prise en charge de cette affaire sensible. “Toutes les dispositions sont prises pour que justice soit faite”, assure-t-il.

Cette initiative du Ministère de la Justice s’inscrit dans un contexte où la lutte contre l’impunité des forces de sécurité devient une priorité nationale, visant à restaurer la confiance de la population dans les institutions judiciaires du pays. L’opinion publique suit de près le développement de ce dossier, qui pourrait marquer un tournant dans la répression des abus commis par les hauts gradés de l’armée congolaise.

Le procès du Général Jean Claude Kifwa est très attendu, tant par la communauté judiciaire que par les défenseurs des droits de l’homme, qui voient en cette action une opportunité de faire respecter l’État de droit en République Démocratique du Congo.

GNM