Un mois sans nouvelles de Daniel Safu : Martin Fayulu appelle à l’action internationale

Cela fait exactement un mois, ce 11 octobre 2024, que l’ancien député national Daniel Safu a été arrêté à l’aéroport international de N’djili alors qu’il s’apprêtait à prendre un vol pour Dubaï. Depuis cette arrestation, son lieu de détention reste inconnu, malgré les appels pressants de sa famille et de ses avocats qui dénoncent une arrestation arbitraire et une détention sans fondement juridique clair. Le mystère qui entoure sa situation alimente une vive inquiétude dans les milieux politiques et médiatiques de la République démocratique du Congo (RDC).

L’arrestation de Safu, un fervent critique du régime en place, est perçue comme un acte politique visant à museler l’opposition, une accusation que les autorités congolaises n’ont pas formellement réfutée. Sa famille, n’ayant reçu aucune nouvelle de lui depuis le jour de son arrestation, a exprimé ses craintes quant à son sort, soulignant que Safu n’a ni rencontré ses avocats ni ses proches depuis lors.

Face à cette situation, l’opposant Martin Fayulu a lancé un appel urgent au Conseil des droits de l’homme des Nations Unies, via un message sur son compte social, exhortant la communauté internationale à réagir face aux violations flagrantes des droits de l’homme perpétrées par le gouvernement congolais. “Il est impératif d’agir : libérez Daniel Safu et tous les autres détenus politiques!”, a-t-il déclaré, en insistant sur le fait que la détention prolongée de Safu et d’autres opposants constitue une atteinte grave aux libertés fondamentales.

Cette affaire s’inscrit dans un contexte plus large de répression politique en RDC, où plusieurs figures de l’opposition et activistes se disent victimes de persécutions orchestrées par le pouvoir en place. Les organisations de défense des droits de l’homme continuent de réclamer une transparence totale sur l’état de Safu et d’autres détenus, ainsi que leur libération immédiate.

La situation demeure tendue, et l’appel de Fayulu pourrait intensifier la pression internationale sur le régime congolais dans les semaines à venir.

GNM

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