Le feuilleton Salomon Idi Kalonda est loin d’être terminé. Alors que les services des renseignements militaires ont affirmé que le conseiller de Moïse Katumbi était en possession d’une arme illégalement acquise, Matata Ponyo apparaît en sapeur-pompier pour noyer le régime et sauver l’opposant qui reste détenu depuis son arrestation sur le tarmac de l’aéroport de Kinshasa.
Par un tweet, l’ancien Premier ministre dément la version qui soutient que l’arme présentée était de Salomon Kalonda. Il précise que celle-ci est perdue depuis le 25 mai dernier et était une propriété de l’un de ses gardes du corps depuis de nombreuses années.
“Le pistolet Jéricho attribué faussement à monsieur Salomon Kalonda, collaborateur de Moïse Katumbi, appartenait plutôt à mon garde du corps qui l’avait reçu en bonne et due forme de la Police depuis que j’étais Premier ministre. Cette arme a été perdue le 25 mai, le jour du sit-in”, précise-t-il.
Il s’agit donc là d’une explication qui vient soutenir ceux qui estimaient déjà que le procès contre Kalonda n’était que politique, un procès créé de toutes pièces pour s’offrir ensuite la tête de Moïse Katumbi, candidat déclaré à la prochaine présidentielle, jusqu’ici le seul capable de bouleverser les calculs du pouvoir en place grâce à sa popularité, sa richesse et du soutien dont il peut bénéficier.
Que vont donc dire les services après avoir été mis à nu par Matata Ponyo ? Wait and see.
Par Charles Mapinduzi