Le Ministre de la Communication et Médias a animé un Briefing ce lundi 25 mars 2024 dans la salle de la Presse RTNC 3 avec le Vice-Premier Ministre, Ministre des Affaires Étrangères et Francophonie, Christophe LUTUNDULA APALA Pen’APALA, les
discussions ont porté sur « Avancées enregistrées sur le front diplomatique par rapport à la situation sécuritaire dans l’Est de la République démocratique du Congo».
Dans son mot d’introduction, le Ministre Muyaya a rappelé les différentes péripéties connues depuis quelques mois.
« Monsieur le Vice-premier Ministre, nous savons combien vous avez été sollicité ces deux derniers mois. D’Addis-Abeba à Luanda en passant par Malabo, Lusaka et encore avant-hier nous avions eu la réunion consultative avec le président du Sud Soudan », a expliqué le porte-parole du gouvernement.
En réponse, le Vice-Premier Ministre, Ministre des Affaires Étrangères et Francophonie a succentictement détaillé toutes les discussions menées sur les fronts diplomatiques.
« Effectivement, nous avons commencé par des réunions statutaires de l’Union africaine avec les ambassadeurs, ceux qui représentent leurs pays. On a parlé de la RDC et avions donné notre piste de solution face à cette crise dont est victime la RDC », a indiqué le vice-premier ministre Christophe Lutundula à la presse.
Le patron de la diplomatie congolaise a insisté sur les conditions posées par le Président Félix Tshisekedi avant de dialoguer avec le Rwanda pour trouver des solutions durables à la crise sécuritaire de l’Est.
Ces conditions, a ajouté le VPM des affaires étrangères, commencent par le retrait des troupes du M23 par le Rwanda, ensuite, l’obtention de l’installation effective de l’autorité de l’Etat congolais dans les zones jadis occupées par le M23. C’est ainsi que la RDC pourra accepter de dialoguer avec le Rwanda et non pas le M23.
Christophe Lutundula a rappelé que le problème de la tragédie humanitaire était également sur la table des discussions. A ces jours, la RDC a enregistré environ 6 millions de déplacés, un chiffre record qui ne peut passer sous silence.
« Nous avons posé le problème de la nécessité étant donné que nous devons dialoguer, d’avoir et de constituer une garantie de bonne fin du dialogue et garantir aussi la mise en œuvre des recommandations pour des mesures à prendre. Nous avons pensé aussi aux mesures préventives du conflit entre le Rwanda et la RDC », a-t-il indiqué.
Au sujet de la réunion du Conseil Paix et Sécurité de l’Union africaine, le communiqué final des travaux a été totalement en faveur de la RDC. Parmi les résolutions, le Conseil de sécurité de l’UA a décidé que le conseil Paix et Sécurité endosse la SAMIDRC ( La mission de l’Afrique Australe en démocratique du Congo ( comme la Monusco).
C’est le Conseil Paix et sécurité qui est l’organe de l’union africaine compétente pour connaître toutes les questions ayant trait à la politique, la sécurité et la paix en Afrique. Ainsi, ce Conseil a toutes les compétences de prendre des décisions et recommandations.
Aussi, ce Conseil a donné des instructions à l’Union africaine qui est l’exécutif, de mettre à la disposition de la SAMIDRC les instruments et les armes qui sont stockés à Douala au Cameroun.
En guise de conclusions, il a été décidé que :
- La SADC réaffirme sa détermination et son engagement d’apporter à la RDC tout le soutien diplomatique et militaire.
- Sur le plan diplomatique, la Rwanda n’a pas réussi à empêcher l’union africaine d’endosser la SAMIDRC.
- Le secrétariat exécutif de la SADC et la RDC doivent saisir les Nations Unies pour travailler ensemble.
G. Ngonga