Processus électoral : La structure COEL de Lamuka appelle à la convocation d’une réunion entre parties prenantes pour corriger le travail de la CENI

La Coordination des opérations électorales (COEL) de la plateforme politique Lamuka accuse la Commission électorale nationale indépendante (CENI) de ne pas prendre en compte ses remarques ainsi que celles de différentes organisations de la société civile concernant l’amélioration du nouveau fichier électoral. Dans un point de presse qui a eu lieu le mercredi 05 avril 2023, cette structure a estimé que cette attitude de la Centrale électorale ne lui permettra pas d’organiser des bonnes élections. C’est dans ce cadre qu’elle a appelé à la tenue rapide d’une réunion entre les parties prenantes aux élections, afin de décider des mesures correctives de façon consensuelle.

La COEL souhaite aussi l’accompagnement des experts de l’Union africaine (UA), ceux de l’Union européenne (UE) et des USA dans le travail de correction des opérations déjà réalisées par la CENI.

« La COEL constate, d’emblée avec consternation, que la CENI a fait du processus électoral son affaire privée. Cette dernière multiplie, en effet, des déclarations sans toutefois prendre en compte les tares relevées par la COEL et les différentes organisations de la société civile (…) », a déclaré la COEL.

Et d’ajouter : « Au vu de ce que la CENI a réalisé depuis son installation, rien ne rassure qu’elle soit capable d’organiser en RDC des élections transparentes, impartiales et apaisées. C’est pour cela que nous exigeons, le plus urgemment possible une réunion entre parties prenantes, y compris la CENI pour évaluer le travail effectué et décider de façon consensuelle des mesures correctives ».

Dans un tweet publié ce jour, l’opposant Martin Fayulu Madidi a soutenu les affirmations de la COEL, en déclarant « qu’il n’y a plus aucun doute pour confirmer que Denis Kadima et la CENI sont déterminés à produire un fichier électoral totalement corrompu afin de faciliter la fraude électorale en faveur de Félix Tshisekedi ». Il a laissé entendre que la population n’acceptera plus jamais un braquage électoral.