La « déception » aura été grande après avoir été accusé et condamné suite à sa présumée implication dans les détournements de fonds du programme dit de « 100 jours ». Vital Kamerhe est loin d’effacer de sa mémoire ce « mauvais souvenir » qui taraude en permanence son esprit, même si aujourd’hui il a bénéficié de Félix Tshisekedi, qu’il comme la personne qui l’a trahi dans ce dossier, le poste de vice-premier ministre, ministre ayant en charge l’Économie du pays.
Dans un récent article publié par nos confrères du Journal Jeune Afrique , l’ancien directeur de Cabinet du président Félix Tshisekedi est revenu largement sur son procès, en déclarant « qu’il avait été vu comme quelqu’un qui ne vallait rien », alors qu’il était en son temps la deuxième personnalité du pays.
« Ma femme, Hamida, n’y croyait pas. Je l’ai eue au téléphone, elle disait : “Mais tu es l’ami du président, tu es son colistier, tu es tout pour lui”. J’étais abasourdi. J’étais le numéro deux du pays et on me traitait comme un va-nu-pieds ! Je me suis dit que le monde était méchant », paroles de Vital Kamerhe Sur Jeune Afrique.
L’acteur politique a aussi regretté que ce dossier n’ait pas contribué favorablement au bilan de l’actuel chef de l’État.
« Si cette histoire n’était pas arrivée, nous aurions eu un très bon bilan à présenter à la veille de la présidentielle », a-t-il déclaré.
Il sied de signaler que l’article de Jeune Afrique qui contient ces propos du président du parti politique UNC est largement commenté sur les réseaux sociaux. Certains observateurs ont du mal à déterminer le type et la qualité de relation qu’il y a actuellement entre Félix Tshisekedi et Vital Kamerhe.
À titre de rappel, le nouveau ministre de l’Économie a été condamné à 20 ans des travaux forcés, avant d’être acquitté deux ans après.