Il n’est pas facile d’être Félix Tshisekedi en ce moment. Tous les yeux du monde sont fixés sur lui pour tester sa promesse faite, celle de restaurer un État de droit. Félix Tshisekedi fait désormais face aux ambitions présidentielles de Moïse Katumbi, qui veut lui prendre sa place à travers l’élection présidentielle prévue sauf la dernière catastrophe politique le 20 décembre 2023. Tout tremblant, le régime de Limete cherche les moyens obscurs pour écarter Moïse Katumbi de la course présidentielle. D’où, la proposition discriminatoire de loi Tshiani portée par le député national Tshingi Pululu.
En effet, parti respectueux des textes légaux, Ensemble pour la République active l’alinéa 1 de l’article 64 de la Constitution de la RDC qui stipule que “Tout Congolais a le devoir de faire échec à tout individu ou groupe d’individus qui prend le pouvoir par la force ou qui l’exerce en violation des dispositions de la présente Constitution.”
Chérubin Okende, porte parole d’Ensemble pour la République lors de son adresse à la jeunesse du parti lors d’un atelier de formation, a affirmé que “cette proposition de loi, au delà d’être un plagiat de la loi ivoirienne sur l’ivoirité est une loi raciste et discriminatoire qui peut diviser le pays. Si l’assemblée nationale persiste et adopte cette proposition, le peuple devra se mobiliser, conformément à l’article 64 de la constitution, pour barrer la route à cette forfaiture”.
Notez que des voix s’élèvent au sein de la société civile, classe politique congolaise pour dire non à la proposition de la loi Tshiani pour son caractère discriminatoire et raciste.