Tôt ce matin, Corneille Nangaa se voit retirer les éléments commis à sa sécurité en qualité d’ancien président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI).
Plusieurs analystes politiques contactés révèlent le désamour entre Tshisekedi et Nangaa, après les révélations de ce dernier, sur Jeune Afrique, faisant état d’un accord politique, d’un deal politique aux élections de 2018 ayant conduit Félix Tshisekedi au pouvoir.
Il est vrai que chez Télé 50, une chaîne émettant à Kinshasa, face au journaliste Jean Marie Kassamba, après avoir retardé la diffusion de son interview qui est passée quelques jours après l’enregistrement car l’annonce diffusée sur les réseaux sociaux ont fait couler de l’encre et de la salive, l’ancien Président de la CENI a précisé ses propos, mais cela n’a pas suffit pour étouffer l’interprétation de l’opinion qui a fait allusion à ce compromis à l’Africaine que Yves Le drian, cet officiel Français, parlait au debut de ce pouvoir; que Macron a rappelé lors de son séjour à Kinshasa.
Cette interprétation populaire, associée également aux propos du Cardinal Ambongo dans un média étranger, aurait dérangé énormément le pouvoir en place.
Contactés par la rédaction, des sources proches de Corneille Nangaa expliquent que les autorités sécuritaires ont pris cette décision étant donné que Corneille Nangaa a choisi une vie politique active , et qui est maintenant très différente de son statut d’ancien président de la CENI.
Ils pensent que ce retrait des éléments de sécurité expose la vie de l’ancien président de la CENI.
Soulignons que de plus en plus Corneille Nangaa après la création de son parti politique, il continue à multiplier les critiques sur la gestion chaotique du régime actuel.
