Le parti Envol de Delly Sesanga a vivement critiqué le gouvernement congolais pour son incapacité à mettre fin aux violences dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri. Selon Envol, l’échec de l’état de siège, instauré il y a plusieurs mois pour rétablir la sécurité dans ces régions troublées, a démontré l’inefficacité des mesures prises par le régime actuel et a laissé le pays sans plan concret pour assurer la paix.
Une stratégie en échec
L’état de siège, décrété en mai 2021 par le président Félix Tshisekedi, visait à intensifier les opérations militaires contre les groupes armés actifs dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri. Toutefois, selon les critiques, cette mesure n’a pas réussi à atteindre ses objectifs. Envol, par la voix de son leader Delly Sesanga, a déclaré : « L’échec de l’état de siège semble avoir déboussolé le régime qui ne présente aucun plan pour finir la guerre et assurer la paix dans nos frontières et au pays ».
Des violences persistantes
Malgré les efforts des forces armées, la situation sécuritaire dans ces régions reste alarmante. Les affrontements entre l’armée congolaise et les groupes armés continuent de faire des victimes parmi les civils, et de nombreux habitants vivent dans un climat de peur et d’incertitude. Les ONG locales et internationales dénoncent régulièrement les violations des droits de l’homme commises par les différentes factions en conflit.
Un appel à une nouvelle approche
Face à cette situation, Envol appelle le gouvernement à repenser sa stratégie de sécurité. « Nous avons besoin d’une approche plus inclusive et plus cohérente pour résoudre ces conflits. Le régime doit s’engager dans un dialogue avec toutes les parties prenantes et chercher des solutions durables qui impliquent les communautés locales », a ajouté Sesanga.
Des critiques de plus en plus fortes
La critique d’Envol s’inscrit dans un contexte de mécontentement croissant au sein de la population et des partis d’opposition. Nombreux sont ceux qui estiment que le gouvernement a échoué à garantir la sécurité et à promouvoir le développement économique dans les provinces de l’Est. Les promesses de réformes et d’investissements peinent à se concrétiser, accentuant le sentiment de frustration parmi les habitants.
Un avenir incertain
L’absence de résultats tangibles met en lumière les défis majeurs auxquels est confronté le régime de Tshisekedi. La question de la sécurité dans le Nord-Kivu et l’Ituri reste un test crucial pour le gouvernement, dont la capacité à stabiliser le pays est de plus en plus remise en question. En attendant, les populations locales continuent de payer le prix fort d’un conflit qui semble loin d’être résolu.
En conclusion, l’appel d’Envol à une révision de la stratégie de sécurité en RDC reflète une exigence pressante de changement. Il reste à voir si le gouvernement répondra à ces critiques et prendra des mesures concrètes pour ramener la paix et la sécurité dans les régions affectées.
G. Ngonga