COMMUNIQUE DE PRESSE CONCERNANT LES SANCTIONS DU DEPARTEMENT D’ETAT DES ETATS-UNIS CONTRE CERTAINS FONCTIONNAIRES DE LA REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
ACCUSATIONS ERRONÉES, SANS PREUVES MATÉRIELLES TANGIBLES, APPUYÉES SUR LES FAITS IMAGINAIRES ET CHIMÉRIQUES.
Les faits allégués par le Département d’Etat des Etats-Unis datent de quelle année précise ? Combien de gorilles, Quel type de gorilles, Combien de chimpanzés ? Quel type de chimpanzés ? Combien d’okapis ont été transférés illégalement de la RDC vers la Chine ? Auprès de quelle personne ou organisation ? Qui a vu ces espèces sortir de la RDC vers la Chine ? Existe-t-il des images disponibles ? Qui a signé les permis d’exportation et d’importation de ces espèces ? Quel est le montant de pots-de-vin qui a été versé à chacun ? Quel est le nom du corrupteur ? Est-il aussi frappé des sanctions du Département d’Etat des Etats-Unis ? La Convention CITES dont les USA et la RDC sont Parties n’a jamais interpellé l’Organe de gestion CITES de la RDC sur les faits allégués par le Département d’Etat des Etats-Unis.
Le Réseau mondial de Conservation ex situ des okapis (Okapi Conservation Project) ne peut retracer un seul okapi parti de la RDC vers la Chine. Même le GRASP (Great Apes Survival Partnership) n’a rendu public aucun rapport indiquant un transfert effectif des gorilles et des chimpanzés de la RDC vers la Chine autorisé par le Professeur Augustin NGUMBI AMURI, Directeur-Coordonnateur de l’Organe de Gestion CITES.
Le Département d’Etat Américain a été induit en erreur et mal informé par ses sources alimentées notamment par certaines organisations non-gouvernementales et forces obscures animées par l’intention de nuire (animus nocendi) à la réputation d’un digne fils de la République Démocratique du Congo.
Le Professeur Augustin NGUMBI AMURI, Directeur-Coordonnateur de l’Organe de Gestion CITES en République Démocratique du Congo depuis le 31 août 2017 (avec remise-reprise effective le 28 décembre 2017) n’a jamais abusé de son poste officiel et n’est pas impliqué dans le trafic de chimpanzés, de gorilles, d’okapis et d’autres espèces sauvages protégées de la RDC, principalement vers la République populaire de Chine, en échange de pots-de-vin, comme l’affirme vaguement le Département d’Etat des Etats-Unis dans son communiqué rendu public le 16 août 2023 sur son site web https://cd.usembassy.gov et relayé par les réseaux sociaux et médias audiovisuels, et dont l’authenticité suscite encore des doutes car il n’est pas signé et n’est pas transmis par voie officielle ni aux autorités congolaises ni aux concernés. Les sanctions prises par le Département d’Etat des Etats-Unis sont arbitraires, car personne n’a jamais été entendue même une seule fois par les autorités américaines en RDC ou ailleurs pour s’expliquer au préalable au sujet des faits lui reprochés. C’est une grave atteinte aux droits fondamentaux universels notamment le droit à la présomption d’innocence, le droit à la dignité humaine et le droit à l’honneur garantis par la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme et le Pacte relatif aux droits civils et politiques, nécessitant réparation.
Le Professeur Augustin NGUMBI AMURI est un expert crédible, courageux, méticuleux et rigoureux dans sa gestion connue de tous les exploitants de faune et de flore sauvages. Il est compté parmi les grandes intelligences qui font la fierté de la République Démocratique du Congo et de l’Afrique en matière de la CITES.
Depuis qu’il est Directeur-Coordonnateur de l’Organe de Gestion CITES, les choses ont bougé positivement par la défense acharnée dans toutes les instances internationales des intérêts de son pays et de son Président, Son Excellence Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO.
Des réformes qu’il a entreprises, notamment la conception du système de délivrance électronique des permis CITES (CITES Management Informatic System) sollicité par les pays d’Afrique de l’Ouest et d’Afrique Centrale lors de l’Atelier organisé à Abidjan (Côte d’Ivoire) du 9 au 14 juillet 2023 grâce au financement des Etats-Unis d’Amérique géré par l’ONG BORN FREE FOUNDATION, l’élaboration des Avis d’Acquisition Légale fouillés, font considérer aujourd’hui la République Démocratique du Congo parmi les pays modèles, près de sortir de la « Liste noire » (Processus de mise en œuvre de l’Article XIII) où elle se trouve avant sa gestion.
Il a travaillé, de manière active, à l’organisation de l’incinération par le Président de la République honoraire d’une tonne d’ivoire et de plus d’une tonne d’écailles de pangolins le 30 septembre 2018 à Kinshasa, il a rapatrié plus de 300 perroquets gris exportés frauduleusement de la République Démocratique du Congo vers Istanbul (Turquie) le 29 mars 2018, il a également rapatrié 20 singes vivants exportés frauduleusement de la RDC vers le Zimbabwe en février 2021.
Il a contribué efficacement à l’arrestation d’une centaine de personnes impliquées dans la criminalité liée aux espèces sauvages en RDC et à l’étranger, il est formateur des magistrats et officiers de police judiciaire en matière de criminalité liée aux espèces sauvages, il a dénoncé par ses écrits scientifiques les faits de criminalité liée aux espèces sauvages en RDC en plaidant pour la création des tribunaux et parquets spécialisés de l’environnement en RDC, il est parmi les initiateurs du Département de droit de l’environnement et du développement durable dans les facultés de droit des universités de la RDC.
En tant que grand activiste de protection l’environnement, le Professeur Augustin NGUMBI AMURI ne mérite pas de figurer sur la liste des personnes sanctionnées par le Département d’Etat des Etats-Unis d’Amérique qui a d’ailleurs contribué à sa formation.