Afrique : En RDC, le gouvernement dépense 400.000$ seulement pour ériger un chapiteau et au Bénin 300.000$ crée un pool numérique en faveur des entrepreneurs

Nullement question de l’homme blanc ou de l’homme noir, seulement en Afrique même les priorités diffèrent d’une nation à une autre, comme l’on peut le constater entre la RDC et le Bénin.

La RDC, à travers son gouvernement vient de décaisser 400.000$ pour la mise en place d’un chapiteau pour l’Etat-major. Dans le même continent Africain, à côté, nous avons le Bénin dont le maire de la ville de Cotonou trouve un financement de 300.000$ auprès de l’AIMF pour mettre en place un pool malebo afin de créer un cadre de synergie, de rencontre, d’échanges d’idées entre entrepreneurs et d’inventions pour le développement de la ville et la création de plusieurs emplois.

Il est important de signaler qu’en RDC où l’on dépense 400.000 $ pour un chapiteau, le pays est dans le top 10 mondial d’enfants malnutris aigus. Toujours en RDC, la population de moins d’un dollar américain le jour, le taux de chômage est à plus de 70%. Les congolais souffrent de tout, le peuple clochardisé par ses dirigeants. Des maladies et des épidémies, n’en parlons pas. Plusieurs déplacés de guerre abandonnés, en dépit de toutes les richesses que regorgent le sol et le sous-sol Congolais.

Les dirigeants actuels viennent de l’opposition, à l’issue des élections très contestées, où on parlait d’un compromis à l’Africaine. A l’époque, opposants, ils mentaient à la population avec le célèbre slogan “le peuple d’abord” ; au pouvoir maintenant, il est remplacé par un culte de personnalité “Fatshi Béton “. Fatshi, surnom du Président de la République Félix Antoine Tshisekedi, le fils de l’opposant historique et emblématique du Congo, Étienne Tshisekedi.

Le sérieux ou le développement est un choix et c’est clair que les dirigeants du grand Congo, la RDC, depuis 1960 ( l’année de l’indépendance ), ont choisi de maintenir leurs populations dans une situation alarmante, en accusant les autres pour se faire victime; préférant détourner, voler et piller.

Malheureusement, cette politique de victimisation ne marche plus sur la scène internationale. Récemment, plusieurs dirigeants du monde, en visite en RDC, ont rappelé à l’élite congolaise ses responsabilités et sa léthargie.

Malgré le changement de dirigeants, après 3 cycles électoraux réguliers, seule la même classe politique qui revient, avec comme conséquence le pays regresse à chaque seconde.

Rappelons que la RDC est le pays de grands noms, qui ont impacté le monde, comme Kimbangu, Lumumba, Bakandja, Annuarite, Kasa-Vubu, Étienne Tshisekedi et Mukwege.

Espérons que la célèbre phrase, héritage d’un jeune activiste tombé par balles lors de manifestations anti-Kabila, que médite matin, midi et soir les citoyens congolais ” le peuple gagne toujours ” finira par se concrétiser.