Politique: Au Stade des Martyrs, les membres du présidium USN boudés par la population meurtrie de la gouvernance actuelle

La cérémonie de la sortie officielle de l’Union sacrée de Tshisekedi a eu lieu ce samedi au stade des Martyrs de la pentecôte. Comme toutes les fois après les manifestations organisées tant par l’opposition que la Majorité au pouvoir, c’est la guerre des chiffres qui s’en suit. Trop plein avant le début de la manifestation, le Stade des Martyrs qui compte 80 000 places assises était à moitié vide pendant la prise de parole de membres du présidium de cette plateforme électorale et politique du Président Félix Tshisekedi, candidat déclaré à sa propre succession.

Peu visibles des caméras de télévision, les tribunes du plus grand stade de la République démocratique du Congo étaient bien vides pendant les allocutions des membres du présidium de la famille politique de Félix Tshisekedi. L’ambiance a été qualifiée comme “la pire” depuis le début du meeting jusqu’à sa fin. Retardataires, les membres du présidium de l’union sacrée ont prêché dans le désert. A l’œil nu, le stade n’a pas fait le plein pendant cette activité.

Cela fait beaucoup d’exclus et de réfractaires. Beaucoup plus qu’on ne l’imaginait même. Seulement quelques personnes ont suivi le meeting au qtade des Martyrs, à comparer avec les centaines de milliers qui accompagnaient le “lider maximo” Étienne Tshisekedi de son vivant. Cela nous amène à affirmer que l’union pour la démocratie et le progrès social se meurt lentement et les images vidéo montrent le stade (80.000 places) plus qu’à moitié vide. Est-ce ainsi qu’on honore Félix Tshisekedi ?

Si le ridicule pouvait tuer, les animateurs de ce régime devraient mourir en premier. Distribuer 5.000 ou 10.000 FC pour remplir le stade, voilà là où l’union sacrée nous a amené, réduisant le jeune congolais au niveau du chien. Les quelques personnes vues sur les écrans étaient financièrement conditionnées et politiquement non engagées.

Ce n’est qu’une partie de l’explication. De sources sûres, nous apprenons que beaucoup de personnes n’ont pas été financièrement servies comme convenu.

Dans un autre registre, l’on remarque l’absence non expliquée de Félix Tshisekedi à la cérémonie officielle de la sortie de sa famille politique qui le porte pourtant à la magistrature suprême. On célèbre le roi sans le roi. N’est ce pas ridicule ?

Que dire de plus ? On s’étonnera moins de l’absence de Félix Tshisekedi hué et rejeté par le peuple congolais au regard de son bilan mitigé.