On le rappellera, la famille politique et biologique, y compris une partie de l’opinion, avaient exigé des enquêtes indépendantes pour établir les responsabilités après le décès de Chérubin Okende.
C’est pourquoi, le corps du député d’opposition Chérubin Okende, décédé le 13 juillet dernier à Kinshasa, a été autopsié à la morgue de l’hôpital du cinquantenaire le 3 août en présence de sa famille.
Cependant, alors que la famille Okende dit attendre des résultats finaux crédibles devant permettre de déterminer les causes réelles de la mort de l’opposant et punir les auteurs du crime, le régime Tshisekedi fait sourd d’oreille.
Le résultat final de l’autopsie est toujours attendu, mais le flou persiste autour du décès par balle ou non, du moment et de lieu de commission de l’acte.
Pendant ce temps, des magazines internationaux crédibles révèlent que le corps de Okende aurait été lavé avant autopsie et que le lieu où on a retrouvé le corps de l’illustre n’est pas sécurisé; donc une volonté manifeste de brouiller les pistes par le gouvernement Congolais .
Le corps sans vie de l’ancien député Cherubin Okende, porte-parole du mouvement “Ensemble pour la République”, a été retrouvé criblé de balles dans sa voiture dans une avenue de Kinshaha, la capitale. C’était le 13 juillet dernier. Plus d’un mois déjà, la justice et gouvernement congolais ne pipent aucun mot. Silence total et le suspense persiste alors que la famille de Chérubin Okende veut à tout prix la vérité. On peut donc se poser la question de savoir pourquoi ce silence des autorités si promptes à parler et accuser il y a quelques semaines ? Pourtant, Okende était député national, ancien ministre et haut cadre et porte-parole du parti de Moise Katumbi.
Tout porte à croire que c’est un climat de terreur qui règne dans la capitale et dans certaines villes du pays à moins de quatre mois des élections générales.
Pour preuve, plusieurs opposants dont Salomon Kalonda, le conseiller spécial de M. Katumbi, le député Mike Mukebayi, aussi membre du parti Ensemble pour la République, sont aux arrêts. Franck Diongo, ancien député et proche de Katumbi a été libéré au lendemain de l’assassinat de Okende.
Il est évident que rien ne peut ramener Chérubin Okende en vie, mais l’obtention de la vérité, si elle ne pansera pas les plaies de sa veuve, de ses enfants, de ses amis, permettra au moins d’essayer de comprendre comment, pourquoi et surtout qui a commandité et qui a tué.
Le silence du gouvernement est-il complice ? La question qui demeure sans réponse.
L’attitude du Procureur général près la Cour de cassation reste un élément essentiel de cette affaire. Un élément qui perturbe même dans les chancelleries de Kinshasa. L’avenir nous en dira plus. On croise les doigts.
Rappelons qu’en Russie, le chef Wargner, Prigojine, dont la mort été par crash survenue après l’assassinat de Okende, lr comité d’enquête russe mis sur pied incessamment pond déjà des premiers éléments d’enquête; contrairement à la commission d’enquête en RDC, malgré le concours des experts “dits” crédibles et internationaux.
Par GNM
