Le Tribunal Militaire de la Garnison de Kinshasa/Gombe a entamé ce mardi 24 septembre l’audience tant attendue sur l’assassinat de Gires Mukungi Manzanza, un militant de l’opposition congolaise. Cet acte tragique, survenu dans des circonstances encore floues, a soulevé une vive émotion au sein de l’opinion publique et politique du pays. L’affaire est désormais placée sous l’égide de la justice militaire, reflétant la gravité des faits.
La prochaine étape de cette instruction judiciaire est prévue pour le mardi 8 octobre 2024, date à laquelle une descente sur les lieux du crime aura lieu. Cette démarche devrait permettre aux autorités judiciaires de recueillir des éléments supplémentaires en vue de faire toute la lumière sur cet assassinat.
Dans une publication ce mercredi, Martin Fayulu, leader de l’opposition et président de l’Engagement pour la Citoyenneté et le Développement (ECiDé), a réagi avec fermeté à l’ouverture de ce procès. Il a exprimé son espoir de voir la justice accomplir son devoir avec rigueur. « Nous exigeons une sanction exemplaire, car ‘la justice élève une nation’ », a-t-il écrit sur ses réseaux sociaux, soulignant ainsi l’importance d’une condamnation à la hauteur de la gravité du crime.
L’assassinat de Gires Mukungi Manzanza a bouleversé les rangs de l’opposition congolaise, qui considère cet acte comme une attaque non seulement contre un militant, mais aussi contre les idéaux de liberté et de démocratie qu’il défendait. La justice militaire est donc sous pression pour rendre un verdict à même de rétablir la confiance dans les institutions judiciaires du pays.
Le procès qui s’ouvre sera scruté de près par les observateurs nationaux et internationaux, alors que la population attend avec impatience les suites de cette affaire marquante.
GNM