À la veille de la deuxième célébration de la Journée nationale du génocide congolais pour des gains économiques, également connue sous le nom de “Génocost”, un important briefing presse s’est tenu ce jeudi 1er août à la Place de la Mairie. Cet événement a été co-animé par Patrick Muyaya, Ministre de la Communication et Médias et Porte-Parole du Gouvernement, Chantal Chambu Mwavita, Ministre des Droits Humains, et Kevin Ngunga Makiedi, Directeur Général a.i. du Fonds National de Réparation des victimes de violences sexuelles liées aux conflits (FONAREV).
Dans son discours d’introduction, Chantal Chambu Mwavita a souligné la valeur intrinsèque de chaque vie humaine, rappelant l’importance de la loi numéro 22/065 du 26 décembre 2022. Cette loi établit les principes de protection et de réparation des victimes de violences liées aux conflits et des crimes contre la paix et la sécurité de l’humanité. La ministre a lancé un appel vibrant à la mobilisation derrière les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) pour faire face aux violences et aux massacres qui ont affecté des milliers de Congolais.
“Genocost est ce cri de ralliement pour mobiliser tous les Congolais à la cause nationale face à toutes les violences,” a-t-elle déclaré. Elle a mis en avant l’urgence de soutenir les forces armées pour défendre l’intégrité territoriale et ramener la paix, comme le prône le Chef de l’État. “Nous devons leur faire confiance pour qu’ils puissent aller de l’avant et avoir la force et le courage de nous défendre,” a-t-elle ajouté.
Kevin Ngunga Makiedi, du FONAREV, a rappelé les missions essentielles de son institution : identifier les victimes, les aider à obtenir justice, et leur accorder des réparations. “L’institution d’une journée d’hommages aux victimes est une forme de réparation parce que ça rentre dans le cadre des mesures de satisfaction. On essaie de réparer la mémoire collective,” a-t-il souligné.
Pour sa part, le Ministre Patrick Muyaya a insisté sur l’importance symbolique de cette commémoration. “Nous voulons toute cette symbolique parce que nous ne voulons plus jamais que ce type d’événements se reproduisent en République démocratique du Congo,” a-t-il affirmé.
La journée du 2 août sera marquée par un recueillement au cimetière de la guerre de six jours à Kisangani, suivi de la cérémonie officielle à la Place de la Mairie. Des discours d’officiels et des témoignages poignants de victimes viendront ponctuer cet événement commémoratif, réaffirmant l’engagement du pays à honorer les victimes tout en œuvrant pour un avenir de paix et de sécurité.
Cette journée de commémoration rappelle la nécessité de renforcer l’unité nationale et la solidarité pour surmonter les défis posés par les violences et les atrocités du passé. Elle résonne comme un appel à la résilience et à l’engagement collectif pour bâtir un avenir où la paix et la dignité humaine sont préservées.
GNM