L’on comprend maintenant un peu plus clairement pourquoi le M23 a bombardé le camp de réfugiés de Mugunga, causant la mort d’une dizaine de civils, pour la plupart des femmes et des enfants.
Ces compatriotes, qui croyaient avoir eu la vie sauve en échappant à la horde de terroristes rwandais qui dépeuplent des villages et des villes congolais pour s’y implanter dans une visée expansionniste, ont trouvé la mort dans des conditions les plus atroces.
D’habitudes indifférentes, plusieurs partenaires bilatéraux et multilatéraux de la RDC ont dû s’émouvoir en pointant d’un doigt accusateur le vrai coupable qui n’est autre que le Rwanda.
Nous apprécions cet élan de solidarité de la communauté internationale et surtout la promptitude avec laquelle les États-Unis d’Amérique notamment ont, grâce à leur technologie de pointe, mis sur la sellette le Rwanda qui tentait de dissimuler cet énième crime odieux dans un écran de fumée.
La raison de la barbarie de Mugunga est maintenant connue depuis que les faire-valoir congolais de l’armée d’occupation ont lancé un ultimatum de trois jours aux autorités militaires du Nord-Kivu pour quitter Goma. Cette adresse de la bande à Corneille Nangaa qui confine à une revendication larvée de l’attaque terroriste du camp de Mugunga prouve à suffisance que les agresseurs rwandais avaient ainsi agi dans le but avoué de répandre la terreur et l’effroi, dans le vain espoir de tétaniser nos forces de défense pour mettre le grappin sur la ville martyr de Goma.
Malheureusement pour les traîtres congolais qui blanchissent sous le harnais l’agression rwandaise, le bombardement des civils dans le camp de Mugunga a par contre dopé le moral de nos troupes ainsi que de nos populations qui sont plus que jamais déterminées à venger leurs compatriotes sauvagement assassinés, en résistant et en pourchassant les ennemis jusqu’à la frontière rwandaise.
Corneille Nangaa et ses affidés peuvent déjà oublier leur patrie d’origine et chercher à s’implanter définitivement dans leur nouvelle patrie d’adoption qu’ils ont choisi de servir au prix de l’extermination de leurs compatriotes.
Dans tous les cas, tous ces traîtres ne seront jamais à l’abri de la vindicte des patriotes congolais partout où ils se trouveront.
C’est à eux de craindre pour leurs libertés et vies, car leurs jours sont désormais comptés.
La nation congolaise, quant à elle, est éternelle et le restera.
Aux partenaires bi et multilatéraux de la RDC, vous pouvez maintenant réaliser que des condamnations du bout des lèvres du pogrom des populations congolaises par Paul Kagame ne suffisent pas.
Sans sanctions réelles, l’appétit du sang congolais ne fera que croître dans le chef du dictateur rwandais.
Il appartient désormais à la Monusco de rompre avec sa langue de bois rituelle en appelant les terroristes rwandais par leurs qualificatifs dans un élan universel de réprobation.
Les congolais dans l’ensemble, debout comme un seul homme, sont derrière le commandant en Chef, Félix Tshisekedi. Quoiqu’il arrive, il est, comme son peuple, déterminé à en finir avec cette aventure meurtrière de Kagame qui a dure depuis maintenant 20 ans.
Thierry Monsenepwo