Kananga, au Kasai-central, pensant faire le plein comme il y a 4 ans, l’udps se heurte au vent.
Ce vendredi 23 Juin, arrivé dans son fief, dans l’espoir d’être accueilli par ses « machi a mu menu », comme il l’aime bien les appeler, Félix Antoine Tshisekedi assiste à une scène inédite. Échec légendaire de mobilisation de sa famille politique USN, la population est désormais plus que consciente, la fibre tribale seule ne suffit plus.
Une telle honte, impossible d’y rester plus d’un jour, au risque que l’opposition en fasse leurs choux gras.
Rapidement, queue entre les jambes, Félix Tshisekedi et son équipe direction Mbuji-Mayi.
Pour se consoler, le régime se décide de prendre part à une messe au stade Kashala Bonzola, où les fidèles catholiques nombreux venus pour célébrer le 25 ans d’épiscopat de Mgr Bernard Emmanuel Kasanda, évêque du diocèse de cette ville.
Au même moment dans la capitale, les tambourinaires du régime, en toute inconscience, ne cessent d’insulter l’église catholique, les évêques et le cardinal.
La vérité est une, rien de concret durant ce pouvoir n’a être réalisé dans l’espace grand Kasai en particulier et dans tout le Congo en général. Ce qui justifie ce désespoir et ce relâchement du peuple face à un régime qui le clochardise.
A Kananga, sur les calicots de revendications : « Katende n’avance pas, pas d’électricité ».
D’autres font mention de la famine accrue.
Cette tournée ratée pour Félix Tshisekedi doit être un vrai motif de remise en question, car lors de son dernier voyage dans ce coin, il a promis de sanctions contre ceux qui ont détourné l’argent de travaux dans cette province. Malheureusement, jusque là la justice traîne des pieds.
Rédaction
