Ils se sont mis d’accord pour changer quelques normes coutumières à l’endroit de la femme.
Cette décision est prise au cours d’un atelier organisé par le réseau des femmes pour la protection des droits de la femme et des enfants REFEDEF.
Désormais une femme mariée qui a commis l’adultère ne sera pas exposée nue au vue de tout le monde dans le village avec torture et violation de dignité humaine.
Cette pratique est désormais remplacée par Nsanga (aspurger les sang d’un coq aux pieds du conjoint, avec la poudre traditionnelle).
Satisfait de l’acte, Félicien Matamashe, Secrétaire exécutif provincial de REFEDEF, a promis que sa structure mettra en place tous les mécanismes importants pour suivre de près la matérialisation de ce changement.
Notons que cette activité entre dans le cadre du programme voix et leadership des femmes, exécuté par le centre Carter, financé par le Canada et mis en œuvre par le REFEDEF.
Ça se passe dans le groupement de Bena odie, secteur de Mutefu et territoire de Kazumba.
De Kananga, Grégoire Tshitenge correspondant
