Loi Tshiani : Monsenepwo dit accepter toute expression démocratique, sauf une initiative faite pour attaquer les individus

La proposition de loi sur la « Congolité » de l’ancien candidat Président de la République Noël Tshiani, suscite toujours des réactions. L’acteur politique Thierry Monsenepwo, lui, fait la part des choses. À l’en croire, il trouve normale cette initiative individuelle, mais il exprime son opposition au cas où ce projet aurait pour but d’attaquer des personnes.

Le membre du parti politique Convention des Congolais unis (CCU) a donné sa lecture sur cette loi lors d’une intervention sur la chaîne de télévision PERFECT TÉLÉVISION.

« Je pense qu’il faut une distinction entre le débat démocratique et le débat d’individus. Ce que moi je n’accepte pas, c’est qu’on commence à utiliser une loi pour attaquer des individus. C’est des choses inacceptables. Si quelqu’un a fait une gaffe quelque part, avant d’être de la tribu Yansi ou Tetela, il est Congolais. Donc, lorsqu’il a eu cette fonction, lorsqu’il a eu cette responsabilité, c’est en tant que Congolais », estime-t-il.

D’aucuns pensent que ladite proposition de loi viserait l’ex- gouverneur de l’ancienne province du Haut-Katanga. À ce sujet, Thierry Monsenepwo déclare : « Le débat ne doit pas être subjectif. On peut ou pas aimer monsieur Katumbi, monsieur Katumbi est Congolais. Il a été gouverneur dans ce pays, il a dirigé une province, il est aujourd’hui parmi les acteurs politiques de renom de ce pays. Lier sa personne à cette loi, c’est une erreur scientifique ».

Et de poursuivre : « Par contre, condamner le fait que d’autres Congolais réfléchissent pour mieux sécuriser certains postes de responsabilité de leur pays, ce n’est pas interdit non plus. Ça s’appelle de la démocratie ».

Il sied de rappeler que le texte de Noël Tshiani dit la « loi sur la Congolité », réserve les postes régaliens, entre autres, la fonction de président de la République, aux seuls les Congolais nés « de père et de mère congolais ».