D’après le rapport de Human Rights Watch, depuis la fin de l’année 2022, les rebelles du M23 soutenus par le Rwanda ont perpétré des exécutions sommaires, des viols et d’autres crimes de guerre manifestes dans l’est de la République démocratique du Congo. Des attaques par armes explosives menées dans des zones habitées de la province du Nord-Kivu ont tué et blessé des civils, endommagé des infrastructures et exacerbé une crise humanitaire déjà catastrophique. Des groupes armés opposés au M23 ont également commis des viols.
C’est pourquoi, en attendant le temps de la justice, le porte parole du Gouvernement Patrick Muyaya demande des sanctions qui s’imposent contre ces criminels.
“Des exécutions sommaires, plusieurs cas de viol dont certains devant enfants et maris, des viols collectifs, une démonstration de la barbarie du tandem M23-Rwanda détaillée dans ce rapport de HRW. On ne peut pas continuellement rester indifférent face à une telle barbarie”, a exigé Patrick Muyaya.
Notez que d’après Human Rights Watch, la situation sécuritaire catastrophique a été aggravée par l’état de siège proclamé dans la région et par la collaboration de l’armée congolaise avec plusieurs groupes armés, principalement sur la base de critères ethniques.
Par GNM
