Corneille Nangaa, ancien président de la Commission électorale indépendante (Céni) et candidat déclaré à la présidentielle, qui est au cœur de la polémique après ses révélations fortes sur la présence présumée des FDLR au sein de la garde républicaine congolaise se dit être en insécurité en République démocratique du Congo. Par conséquent, l’ancien Chef de la centrale électorale s’est déclaré exilé politique pour éviter que le pire lui arrive.
“Nous considérons que ce régime de Monsieur Tshisekedi a échoué et qu’il devrait assumer ses échecs à tous les niveaux”, a dit Corneille Nangaa depuis son lieu d’exil au micro de nos confrères de Jeune Afrique.
Dans sa récente sortie médiatique, devenue virale dans les réseaux sociaux, depuis l’Angola, Corneille Naanga avait révélé la présence des éléments FDLR au sein de la garde républicaine.
“Les Mai-Mai sont devenus, on ne sait par quelle baguette magique, les WAZALENDO et on compterait désormais certains éléments des FDLR au sein de la Garde Républicaine aussi bien à Kinshasa qu’à Lubumbashi. La CODECO se voit de son côté doté d’engins, d’équipements et des matériels d’exploitation de minerais à Djugu et Mahagi”, avait t-il révélé.
Mais l’armée congolaise nie tout lien avec ces rebelles rwandais, accusés de génocide dans leur pays.
D’après le porte-parole du gouvernement, il y a moyen pour Nangaa de se reconvertir en politique tout en s’informant pour ne pas faire le relais des propos qui sont “d’une extrême gravité” et pour lesquels il peut même être appelé à répondre devant la justice.
Par GNM
