La Police nationale congolaise a arrêté un groupe de plus de 10 personnes accusées de pratiques sexuelles jugées déviantes lors d’une opération de bouclage dans la nuit du samedi 22 juin à Kinshasa. Selon le commissaire divisionnaire adjoint Blaise Kilimbalimba, chef de la Police à Kinshasa, ces arrestations répondent à de nombreuses plaintes de la population concernant le bruit provenant d’un débit de boissons local incitant à la dépravation des mœurs.
Kilimbalimba a déclaré : « Le résultat est satisfaisant d’autant plus que les gens que vous avez devant vous ont été interpellés par le service de la police du commissariat provincial sur la base d’une plainte de la population. Ces femmes qui n’ont pas honte de se dénuder devant tout le monde moyennant 15 000 francs congolais. Nous les avons trouvées nues comme Adam et Ève. Vous voyez le degré qu’on enseigne aux enfants et aux citoyens de la capitale. Soucieux de cette action qui détruit l’humanité, la jeunesse kinoise, il fallait stopper cette hémorragie. »
Parmi les personnes arrêtées se trouvent également les responsables du débit de boissons, ainsi que les équipements qui, selon les résidents, causent des nuisances sonores quotidiennes.
Cette opération fait suite à des instructions officielles du procureur général près la Cour de cassation, Firmin Mvonde, qui a demandé aux procureurs généraux des Cours d’appel de sensibiliser les criminels présumés à cesser leurs actes déviants. L’opération de traque, lancée le vendredi 21 juin, vise à éradiquer ces pratiques et à rétablir la tranquillité dans les quartiers de la capitale de la République démocratique du Congo.
G. Ngonga