Dans une lettre adressée au Président de l’Assemblée nationale, Mboso N’Kodia Pwanga Christophe, Vice-Président de l’Assemblée nationale de la République Démocratique du Congo, a exprimé les profondes préoccupations des membres du Bureau provisoire concernant le non-paiement de leurs droits légitimes.
Le communiqué, daté du 19 juin 2024 et référencé sous le numéro 065/RDC/AN/DVP/MNPC/BKM/06/2024, détaille minutieusement les indemnités en souffrance dues aux membres du bureau provisoire de la 4ème Législature de la 3ème République, ainsi qu’aux membres de leurs cabinets respectifs. Ces droits comprennent les indemnités de fonction des membres du bureau provisoire et les indemnités de sortie des membres des cabinets du bureau de l’Assemblée nationale pour la période 2019-2023, ainsi que pour le Bureau provisoire de février 2024 à mai 2024. Malgré l’accomplissement de leur mission constitutionnelle, ces paiements restent non effectués, une situation qui suscite de vives inquiétudes parmi les membres concernés.
En conclusion du communiqué, Mboso N’Kodia Pwanga Christophe appelle à un sens élevé de patriotisme et d’équité de la part du Président de l’Assemblée nationale, Vital Kamerhe, pour résoudre cette question pressante. Le message a également été transmis pour information au Cabinet du Rapporteur de l’Assemblée nationale ainsi qu’aux Honorables membres du Bureau de l’Assemblée nationale au Palais du Peuple à Kinshasa/Lingwala, où il a été reçu le 20 juin 2024 sous le numéro 0390.
Cette situation met en lumière les défis administratifs et financiers auxquels sont confrontées les structures provisoires de l’État. Il est impératif que les engagements pris envers les membres dévoués de l’Assemblée nationale soient honorés sans délai. Les retards dans le versement des indemnités risquent de compromettre la motivation et l’efficacité des fonctionnaires chargés de missions cruciales pour le bon fonctionnement des institutions de la République.
L’appel de Mboso N’Kodia Pwanga Christophe à un règlement rapide de ces indemnités en souffrance est non seulement un cri du cœur pour la justice financière, mais aussi un rappel de l’importance de la reconnaissance et de la valorisation des efforts des acteurs institutionnels dans la consolidation de la démocratie en République Démocratique du Congo. Le paiement des indemnités dues est un devoir moral et légal qui, s’il n’est pas honoré, pourrait ébranler la confiance dans les institutions et affecter leur capacité à gouverner efficacement.
Face à ces enjeux, il est crucial que les autorités compétentes prennent des mesures immédiates pour résoudre ce problème. Une action rapide et décisive démontrera non seulement le respect des engagements pris envers les membres du bureau provisoire, mais aussi l’engagement du gouvernement à maintenir la stabilité et l’intégrité des institutions démocratiques du pays.
GNM