RDC-Arrestation du journaliste Stanis Bujakera: Le régime Tshisekedi poignarde la démocratie

Les nouvelles ne sont pas bonnes pour la presse congolaise à quelques mois de l’organisation des élections générales en RDC, prévues théoriquement en décembre 2023.

Alors que plus d’une personne dénonce et condamne fermement l’arrestation arbitraire du journaliste Stanis Bujakera et exige sa libération immédiate et inconditionnelle, le régime Tshisekedi, qui est pourtant pointé du doigt, fait sourde d’oreille.

Pour s’en convaincre, Ensemble pour la République, parti cher à l’opposant Moïse Katumbi avait accusé le régime Tshisekedi de vouloir arracher tous les acquis de la démocratie congolaise par leurs violations répétées, et de plus en plus graves, des droits et libertés garantis par la Constitution et les lois en vigueur dans le pays.

Pendant ce temps, plusieurs ambassades aussi (Belgique, France, Etats-Unis, Suisse, UE, Espagne…) se sont inquiétées de cette arrestation de Stanis Bujakera.

Tout porte à croire que le donneur des leçons du hier marche aujourd’hui sur ses propres principes. Félix Tshisekedi ne donne aucun signal d’être le changement démocratique que le pays attendait.

Que d’arrestations signalées. Des opposants et journalistes farouches au régime actuel sont les bêtes noires du pouvoir en place.

Seuls ceux qui chantent Tshisekedi vivent à l’abri de la machine à répression mise en place.

Il faut signaler que
Reporters Sans Frontières (RSF) avait publié la 21e édition du Classement mondial de la liberté de la presse. La RDC est placée à 124e position sur 180.

Par GNM