RDC: Cherchant à bâcler l’enquête et trouver un bouc émissaire dans l’assassinat de Chérubin Okende, son Dircab Théo Binamungu traqué et menacé par les services (Dénonce sa famille)

Depuis l’assassinat du député national Chérubin Okende dont le corps a été retrouvé dans son véhicule devant le garage de Kinshasa le jeudi 12 juillet 2023, la vérité sur ce meurtre que d’aucuns qualifient “d’assassinat d’État” comme celui du défenseur des droits humains Floribert Chebeya, serait visiblement en train d’être étouffée.

Selon Les sources de la famille de Nico Kabunda, ce garde du corps du défunt arrêté depuis est toujours dans les locaux de la police criminelle mais serait gardé par des personnes ne faisant pas partie de la police. Selon ces mêmes sources, Nico Kabunda subit la torture chaque jour. C’est ce qui explique le refus de ceux qui le détiennent de permettre à ses avocats de l’assister pendant les interrogatoires. Ses bourreaux l’obligeraient , selon toujours les mêmes sources, à signer un PV reconnaissant que c’est lui qui a achevé Chérubin Okende sur instigation de Moïse Katumbi à qui l’ont veut imputer le meurtre de l’ex ministre des transports. Sur ce procès verbal falsifié il serait notamment mentionné que Moïse Katumbi a promis 300.000$ par l’intermédiaire du Directeur de cabinet de Okende, monsieur Binamungu. Nico Kabunda refuse depuis lors de signer ce PV et ses tortionnaires amplifient la torture pour le faire craquer. Ces sources de la famille craignent qu’à force de le torturer Nico Kabunda puisse mourir car son refus d’endosser des faits qu’il n’a pas commis fait monter la colère de ceux qui le torture.

Et d’ajouter par ces sources ci-haut, n’arrivant pas à faire craquer le policier bien formé Nico Kabunda, ils envisageraient de kidnapper Monsieur Binamungu, Directeur de cabinet de Chérubin Okende pour le faire avouer, après torture, des faits totalement faux dans l’objectif de mettre sur le dos de Moïse Katumbi le meurtre de Chérubin Okende.

La famille de Binamungu rasssure que le Dircab dit ne rien craindre et attend sur le lieu du deuil où il passe ses journées ceux qui viendront le kidnapper comme ils l’ont fait avec Okende. Ni Les menaces, les intimidations et les pressions qu’il est victime ne lui feront peur et accepter un complot quelconque.

De tout ce qui précède, si ces révélations de ces deux familles sont vraies, il y a à craindre un deuxième cas de meurtre dans l’entourage de Chérubin Okende. Les vies de son garde du corps et de son directeur de cabinet sont en danger. Surtout, quand on considère le fait que le parquet a surpris la famille en décidant de manière unilatérale que l’autopsie débute le mercredi 26 juillet 2023, il est clair qu’on veut précipiter l’inhumation de la dépouille d’Okende pour bâcler l’enquête afin que les vrais auteurs de ce “crime d’État” ne soient jamais connus.