RDC-Claudel Lubaya sur la liberté de la presse : « Elle se heurte aux caprices des princes, aux pressions des intérêts particuliers, aux intimidations et violences »

En ce jour où le monde célèbre la liberté de la presse, le député national Claudel Lubaya, dans une déclaration faite ce mercredi, rappelle qu’elle est consacrée et protégée par l’Article 24 de la Constitution de la République démocratique du Congo. À l’en croire, la liberté de la presse est étroitement associée à la liberté d’expression, de pensée et de conscience.

D’après cet élu national proche de l’Opposition politique, cette liberté implique, pour le citoyen, trois droits fondamentaux majeurs : 1. le droit d’informer et d’être informé ; 2. le droit de critiquer et de débattre ; 3. le droit de dénoncer et de proposer sans aucune contrainte.

Dans un autre registre, Claudel Lubaya indique que la liberté de la presse participe à la consolidation de la démocratie et de l’État de droit, à la bonne gouvernance et à la lutte contre la corruption.

C’est pour cette raison que le constituant l’a parée d’une protection particulière, rappel Claudel Lubaya dans un communiqué publié.

Cependant, bien que consacrée par la Constitution et d’autres instruments juridiques tant nationaux qu’internationaux, Claudel Lubaya fait savoir que la liberté de la presse n’est pas, pour autant, un acquis. Il affirme qu’elle reste, en RDC et comme ailleurs, le fruit d’une longue histoire, marquée par des luttes, des sacrifices et des victoires.

Dans cette déclaration dont une copie est parvenue à la rédaction de verite.cd , Claudel Lubaya inscrit la liberté de la presse dans le cadre d’un combat permanent, qui doit être mené sans relâche face aux menaces qui pèsent sur elle. Au nombre de ces menaces, il cite entre autres, la désinformation , la quête du sensationnel, les fake news, l’abus des réseaux sociaux, etc.

En définitif, Claudel Lubaya constate que l’exercice de la liberté de la presse reste d’autant plus fragile, qu’il est une équation variable dans tout régime politique.

Parfois menacée, tantôt censurée, Claudel Lubaya enseigne que la liberté de la presse se heurte aux caprices des princes, aux pressions des intérêts particuliers, aux intimidations, aux violences et bien d’autres.

Par GNM