Arrêté arbitrairement depuis le 20 juin 2023, l’opposant Franck Diongo qui d’après les informations à notre possession a entamé ce samedi 1 juillet après une grève de la faim, après son audition. Déjà malade lors de son arrestation malade, sa santé se dégrade du jour au lendemain, renseignent nos sources.
« Les premiers jours après son arrestation brutale, il n’avait pas été auditionné jusqu’à ce samedi et n’avait pas eu accès à ses avocats », dit un proche. Selon notre source, l’opposant a été interrogé il y a quelques heures seulement sur deux dossiers : « le premier, les services veulent savoir pourquoi il est intervenu pour la libération d’une personne de son quartier détenue par une milice proche du pouvoir et le deuxième dossier ce que, les services veulent savoir pourquoi il a mis les jeunes de son parti MLP, à la disposition du président de Ensemble pour la République Moïse Katumbi pour assurer sa sécurité lors de son récent séjour à Kinshasa », renseigne son avocat.
Pendant ce temps, son parti, le Mouvement Lumumbiste ne cesse de dénoncer énergétiquement et publiquement les méthodes dictatoriales mobutistes et kabilistes décriées par tous les Congolais et qui ont privé la présidence à Shadari. D’après le secrétaire général de ce parti, Paul-Réné Lohata Tambwe, il est surprenant que ce soit au cours du régime du Fils d’Etienne Tshisekedi que lesdites méthodes refont surface alors que les Congolais ne jurent que par leur enterrement.
Pour rappel, l’opposant Franck Diongo a été arrêté le mardi 20 juin 2023 à Kinshasa.
En effet, le président du parti politique Mouvement Lumumbiste Progressiste (MLP) a été interpellé par des hommes armés au croisement des avenues Kabinda et Huilerie.
Par GNM