RDC-Incitation à la haine tribale : Pour Augustin Kabuya, la flagrance n’existe plus; Que vive l’état de droit sous Tshisekedi

Si pour l’opposant Mike Mukebayi on devrait assister à un procès en flagrance et expéditif le conduisant en prison , mais pour le Secrétaire général du parti au pouvoir Augustin Kabuya, l’homme qui n’a pas signé le pacte avec la pauvreté, la flagrance n’existe plus. C’est ça l’état de droit actuellement en RDC, sous Félix Tshisekedi.

Lors de son retour à Kinshasa vendredi dernier, après un séjour en Europe, le Secrétaire Général de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), s’adressant à ses militants, a invité tout le peuple congolais à punir Moïse katumbi car pense-t-il car il combat Félix Tshisekedi pour ses origines, non pour son incompétence.

« Félix Tshisekedi n’est pas combattu parce qu’il gère mal. Il est combattu parce qu’il est Muluba, c’est à cause de ses origines. Je demande à toutes les organisations de sanctionner katumbi. Il ne mérite pas de diriger le Congo (…). Tshisekedi est combattu par Moïse Katumbi à cause de ses origines », avait déclaré ouvertement Augustin Kabuya devant les caméras.

Par ce discours devenu viral sur la toile, le Secrétaire Général du parti au pouvoir tente à appeller à la haine ethnique et tribale. Tout porte à croire que, par ce discours, Augustin Kabuya, car c’est de lui qu’il s’agit, incite ses militants a la violence.

Ça urge ! Il faut que la justice ouvre une enquête judiciaire sur tous les cas d’incitation à la haine tribale constatés de part et d’autre, ( opposition et majorité), car cette situation risque de plonger le pays dans une période d’instabilité si l’on n’y prend garde. Pas question de deux poids deux mesures.

Il est plus qu’urgent que les différents parquets lancent des enquêtes judiciaires contre les auteurs de ces faits, notamment Augustin Kabuya, censé pourtant de prêcher d’exemple en tant chef du parti présidentiel.

Plusieurs personnes condamnent les propos incendiaires, séparatistes et irresponsables dont se sont rendus coupables Augustin Kabuya et ses troupes ( parlement debout de l’UDPS).

Selon la sagesse africaine, “quand la case brûle , le plus sage de tous ne cherche pas le coupable, mais il cherche d’abord à éteindre le feu.” C’est qui revient à dire que le Chef de l’État Félix Tshisekedi doit rappeler à l’ordre tous ses adeptes au respect des règles de la société et surtout les lois de la République devant caractériser tout congolais dans l’exercice de la liberté d’expression.

Personne ne tolére le discours de Augustin Kabuya parce qu’ils visent à créer des discriminations entre les Congolais, à fragiliser le sentiment du vivre ensemble, avec le risque que ça puisse déboucher sur des violences extrêmement graves et sanglantes à quelques mois de l’organisation des élections générales en République démocratique du Congo.

Par GNM