Willy Mishiki, membre de l’Union sacrée de la nation promet de saisir le conseil d’État pour les irrégularités relatives à l’organisation de l’élection et installation du bureau définitif de l’Assemblée nationale.
Le Conseil d’État, la plus haute juridiction de l’ordre administratif de la RDC avait convoqué l’Assemblée nationale à une audience publique prévue ce lundi 20 mai 2024. Raison pour laquelle, Willy Mishiki estime que la commission chargée d’organiser l’élection du bureau définitif de la chambre basse du parlement devrait attendre que le Conseil d’État se prononce sur la requête en référé-liberté introduite le jeudi 16 mai 2024 devant la section du contentieux du Conseil d’État par l’avocat Fiston Mukendi Lumpungu, agissant au nom et pour le compte de l’Alliance des Mouvements de Solidarité pour le Changement (AMSC), membre du regroupement politique Alliance des Acteurs Attachés au Peuple (AAAP) de Tony Kanku, qui a porté la candidature d’Antipas Mbusa Nyamwisi au poste de deuxième vice-président de l’Assemblée nationale.
Christophe Mboso et Antipas Mbusa Nyamwisi, deux ténors de la majorité parlementaire devraient en principe être en compétition pour le poste de deuxième vice-président du bureau définitif de l’Assemblée nationale.
Cependant, la commission chargée de l’examen des candidatures au bureau définitif de l’Assemblée Nationale avait rejeté, mercredi 15 mai 2024, la candidature du député national Antipas Mbusa Nyamwisi à la deuxième vice-présidence de cette chambre du parlement. Une décision dénoncée par le parti politique, Rassemblement Congolais pour la Démocratie, Kisangani-Mouvement de Libération (RCD/K-ML).
G. Ngonga