La publication de l’équipe Sama demeure visiblement un non évènement pour la population congolaise. Tôt ce 24 mars, plusieurs congolais ignorent même ce réaménagement du gouvernorat Sama.
Pour ceux qui sont au courant, ils supposent que vu le temps, cette nouvelle composition contenant Kamerhe, Bemba et Mbussa Nyamwisi est une annonce d’un probable glissement; tenant compte de déclarations de Denis Kadima sur le problème de financement et technique.
À dix mois de la Présidentielle et des législatives du 20 décembre, le doute s’accentue sur la tenue du scrutin. Si Jean-Michel Sama Lukondé semble plutôt satisfait de son bilan, ce n’est pas le cas pour le peuple congolais affamé. Comme pour dire que la préoccupation pour le peuple congolais c’est voir les élections crédibles transparentes et apaisées être organisées à la date prévue pour la Consultation de la République démocratique du Congo.
Tenez, le peuple congolais ne cesse de dénoncer l’insécurité et la criminalité grandissantes, un climat social délétère et l’augmentation du chômage, ainsi que l’absence d’une vision claire de gouvernance. Le peuple congolais ne cesse de déplorer la corruption qui se serait intensifiée actuellement dans le pays sous Félix Tshisekedi. Au regard de ce bilan mitigé du régime de Limete, tout porte à croire que le peuple congolais exige la stricte application notamment de l’article 73 qui stipule que : “le scrutin pour l’élection du président de la république est convoqué par la commission électorale nationale indépendante, quatre-vingt-dix-jours avant l’expiration du mandat du président en exercice”.
L’organisation des élections permettra au peuple congolais de se lever pour contrer “des velléités dictatoriales” du régime actuel. Pour plusieurs observateurs avertis, le peuple congolais n’acceptera aucun glissement ni fraude lors des élections de 2023. Les projecteurs sont donc braqués sur la Commission Electorale Nationale Indépendante, institution qui a pour mission d’organiser les élections dans le délai constitutionnel.