Un véritable séisme diplomatique secoue la capitale congolaise après l’annulation soudaine du sommet des présidents de la jeunesse africaine, prévu pour ce jeudi à Kinshasa. La décision de la ministre de la Jeunesse, Noella Ayeganagato, de reporter cet événement tant attendu a provoqué une onde de choc parmi les délégations africaines déjà présentes sur place.
Un haut responsable, sous couvert d’anonymat, a qualifié ce report de “scandale passible d’une interpellation pour avoir discrédité l’image du pays”. Selon cette source, l’attitude de la ministre “frise un sabotage pour le régime et une humiliation pour la République”.
La situation a suscité une vive indignation parmi les participants venus de plusieurs pays africains, qui s’étaient déplacés en grand nombre pour cet événement censé renforcer les liens entre les jeunes leaders du continent. Plusieurs délégations présentes à Kinshasa n’ont pas caché leur mécontentement, soulignant le manque de considération envers leurs efforts de déplacement et de participation.
Une source proche de la “haute hiérarchie” de l’État congolais a également exprimé son inquiétude face à ce qui est perçu comme une atteinte grave à l’image du pays sur la scène internationale. “C’est une humiliation pour la République. La décision de la ministre est incompréhensible et met en péril les relations diplomatiques avec nos partenaires africains”, a déclaré la source.
Cet incident intervient dans un contexte où la République Démocratique du Congo cherche à renforcer son rôle de leader sur le continent africain, en particulier au sein des initiatives jeunesse. Le report inattendu du sommet, sans explication claire, risque de ternir cette ambition et de provoquer des répercussions diplomatiques à long terme.
Les observateurs attendent désormais une réaction officielle de la présidence congolaise, alors que les critiques fusent de toutes parts. La gestion de cet incident par la ministre Noella Ayeganagato sera sans aucun doute scrutée de près, tant au niveau national qu’international.
L’avenir des relations de la RDC avec les autres pays africains pourrait être en jeu, alors que les voix s’élèvent pour demander des comptes et une justification de ce report, perçu comme un véritable camouflet pour le pays.
GNM