En avril dernier, la République Démocratique du Congo (RDC) a été contrainte d’envoyer Salomon Kalonda en Belgique pour un traitement médical en raison de l’absence de plateau technique adéquat sur place. Ce tournant dans la vie de cet homme politique influent a marqué un moment clé dans son parcours.
Quatre mois plus tard, en août, Kalonda a échoué de peu à se faire élire au poste de rapporteur adjoint du Sénat, traditionnellement réservé à l’opposition. Ce poste a finalement été attribué, au dernier moment, à Jean-Claude Baende, un « opposant » de circonstance, représentant de l’Union sacrée, la coalition majoritaire au Sénat. Cet échec, bien que notable, semble ne pas avoir ébranlé la détermination de Kalonda.
Pour beaucoup de personnes, cet échec pourrait se révéler en réalité être une opportunité déguisée.
Le poste de rapporteur adjoint, plusieurs observateurs ne reflète pas la véritable dimension des compétences et du caractère de Kalonda.
Alors que la scène politique congolaise suit de près son avenir, Salomon Kalonda profite des vacances parlementaires pour retourner dans ses terres d’origine, notamment à Lubumbashi et dans la province du Maniema. Ces moments de pause lui permettent de consolider ses relations avec ses bases électorales et de renforcer sa présence sur le terrain. À Lubumbashi, son influence reste palpable, et ses interactions avec les leaders locaux et les citoyens renforcent son ancrage politique. En Maniema, région où il a également des attaches, Kalonda continue de tisser des liens important qui pourraient jouer un rôle déterminant dans ses futures ambitions politiques.
Bien que le poste de rapporteur adjoint ait échappé à ses mains cette fois-ci, la détermination et l’intégrité de Salomon Kalonda font de lui une figure respectée et influente. La scène politique congolaise semble consciente que cet obstacle temporaire n’est qu’un épiphénomène dans la trajectoire ascendante de Kalonda. En attendant une nouvelle opportunité, il demeure un acteur clé dont l’ascension semble inévitable, renforcée par ses déplacements stratégiques et son ancrage territorial solide.
GNM