Crise à l’UNISIC : Réforme institutionnelle ou jeu de pouvoir entre dirigeants ?

L’Université des Sciences de l’Information et de la Communication (UNISIC) traverse actuellement une période de turbulences, marquée par une demande de démission du recteur Kambayi Bwatsha. Cette demande émane d’une partie de la délégation syndicale, à la suite d’une assemblée générale. Ce mouvement soulève des questions sur les motivations sous-jacentes : s’agit-il d’une simple lutte de pouvoir ou de préoccupations légitimes concernant la gouvernance de l’université ?

Contexte et allégations

Selon certaines sources, cette demande pourrait être influencée par le professeur Jean Chrétien Ekambo, qui aurait mobilisé certains acteurs de l’université, notamment M. Obul Okwess de la délégation syndicale, et M. Jeannot, président des syndicats de l’UNISIC. Des accusations de manipulation ont été formulées, suggérant que ces actions pourraient être motivées par des ambitions personnelles.

La gestion du recteur Kambayi Bwatsha

Sous la direction de Kambayi Bwatsha, l’université a mis en place plusieurs initiatives positives : régularité des paiements, augmentation des salaires, et amélioration de la gestion du système Licence-Master-Doctorat (LMD). Des efforts ont été faits pour recruter de nouveaux enseignants, répondant aux besoins d’un système éducatif en évolution.

Le Rôle de Madeleine Mbongo Pasi et du Professeur Ekambo

Le professeur Madeleine Mbongo Pasi, secrétaire administrative de l’université et épouse du professeur Ekambo, est également impliquée dans cette situation complexe. Des sources internes suggèrent que leur influence pourrait être déterminante dans les mouvements actuels, visant à restructurer l’administration à leur avantage.

Analyse des motivations

Les revendications syndicales, bien qu’apparemment légitimes, pourraient masquer des enjeux de pouvoir. Il est crucial d’examiner si les critiques à l’encontre de la direction actuelle sont fondées sur des préoccupations réelles concernant la gouvernance ou si elles servent de couverture à des ambitions politiques internes.

Conclusion et perspectives

La situation à l’UNISIC illustre les défis inhérents à la gestion des institutions académiques en République Démocratique du Congo. La résolution de cette crise repose sur la capacité des parties prenantes à mettre de côté leurs ambitions personnelles pour privilégier l’intérêt général de l’université et de ses étudiants. Un dialogue constructif est essentiel pour apaiser les tensions et promouvoir un environnement propice à l’enseignement et à la recherche.

L’évolution de cette situation doit être suivie attentivement, car elle pourrait avoir des répercussions significatives sur le paysage éducatif congolais.

Rédaction