Le ministre d’État, ministre de la Justice et Garde des Sceaux, Constant Mutamba, a organisé une conférence de presse le lundi 04 novembre 2024, au cours de laquelle il a parlé des États généraux de la justice, prévus du 06 au 13 du mois en cours.
Pour lui, ces travaux constituent un cadre d’échanges pour identifier les vais problèmes qui sont aujourd’hui à la base du “dysfonctionnement” de la justice congolaise.
Le ministre de la Justice a même annoncé les réformes à l’issue de ces états généraux, afin, a-t-il déclaré, d’améliorer le fonctionnement de la justice de la RDC.
« Le chef de l’État s’est plaint plus d’une fois de la manière dont notre justice était distribuée dans la société. Mais il était question pour son nouveau ministre de la Justice de pouvoir analyser à fond, en synergie avec tous les acteurs de la justice, le pourquoi de ce constat du chef de l’État. Il nous est paru essentiel, urgent, sur base donc des instructions du magistrat suprême, de pouvoir organiser un cadre d’échanges pour faire un diagnostic, pour faire une autopsie réelle de la situation de l’état de santé de notre justice : Quelles en sont les failles et quelles sont les solutions qui peuvent être envisagées, les réformes courageuses qui peuvent être envisagées utilement, urgemment, pour pouvoir faire profiter notre justice au peuple congolais, que le peuple au nom de qui cette justice est rendue puisse se retrouver, que cette justice puisse participer à l’amélioration du climat des affaires, à la consolidation de la paix sociale, à l’apaisement des tensions dans la société », a-t-il dit.
Et de poursuivre : « À l’issue de ces états généraux, il sera donc question de pouvoir entrer sur les questions de fond qui touchent aux réformes (…) ».
Dans la foulée, le ministre Constant Mutamba a indiqué que ces assises connaîtront la participation de plus de 3.000 personnes, essentiellement les acteurs qui interviennent dans le secteur de la justice.
Ces assises auront pour thème : “Pourquoi la justice congolaise est-elle malade ? Quelle thérapie pour la guérir ?”. Elles sont précédées d’une série de consultations initiées par le ministre de la Justice à travers le pays.
Fabrice Lukamba
