Foot- Coupe du Congo: Et si c’était la grosse bourde du Conor !

Les amoureux du ballon rond de la RDC, tous à l’unanimité, étaient soulagés d’apprendre que la FIFA et la CAF avaient les yeux braqués sur le football congolais en mettant en place un comité de normalisation.

Curieusement ce Comité que Dirige un ancien gardien du Daring club Motema Pembe en la personne de Dieudonné Sambi est en train d’oublier la mission pour la quelle il a été installé.

Organiser les élections à la FECOFA et gérer les Affaires courantes, le ” CONOR” a du mal pour plaire à des nombreux férus du ballon rond qui avaient de l’estime pour lui.

Beaucoup, aujourd’hui, pensent qu’il n’y a pas des raisons cruelles à s’accrocher à l’organisation d’une compétition telle que la Coupe du Congo avec des athlètes dont les équipes issues de la Ligue Nationale de football auront du pain sur la planche à l’instar du Daring club Motema Pembe dont les joueurs ont été mis au repos après une phase des groupes intense et dure.
La dernière publication de la correspondance annonçant la tenue de la 59e Coupe du Congo de football en dit long; au moment où le Championnat national, compétition d’élite de la RDC, s’est arrêté par manque des moyens.

Et la problématique des infrastructures sportives s’est ajoutée à la longue liste des contraintes émises par les Dirigeants des Clubs lors de leur échange avec les Délégués FIFA et CAF.

L’opinion se demande alors pourquoi ce forcing du comité de normalisation de la FECOFA à organiser la Coupe du Congo ?

Même si la coupe du Congo devrait s’organiser, où elle se jouera-t-elle ? Puis qu’à nos jours, Kinshasa capitale de la RDC ne dispose pas encore un stade pour la tenue d’une compétition de telle envergure.

Le stade des Martyrs étant fermé pour des préparatifs des 9e jeux de la francophonie, le stade Tata Raphaël aussi.

Sur le plan physique, il est démontré noir sur blanc que le corps d’un athlète actif qui a arrêté les compétitions doit d’abord prendre 6 semaines de préparation physique afin d’éviter les crises cardiaques au lendemain de la Reprise.

Vus tous ces éléments, il y a lieu de croire que Monsieur Sambi et sa suite font tout sauf normaliser le football Congolais.

L’avenir nous dira plus.

Par Doudou MBALA