Comme un diable qui n’a plus d’arguments après avoir été attrapé en pleine opération diabolique, le président rwandais, Paul Kagame, tente de nier son implication dans la guerre à l’Est de la RDC, en formulant cette fois-ci les mensonges.
Il déclare, lui, que la guerre à l’Est serait une affaire des Congolais eux-mêmes et que la situation serait également engendrée par les attaques du Front de Liberation du Rwanda (FDLR), dont il prétend aussi être victime.
Le gouvernement congolais considère cet argument comme un « faux prétexte » pour justifier son agression. D’autant plus que l’histoire des FDLR est bien connue.
Pour la petite histoire, les FDLR sont issues du Comité de Coordination de la résistance, un groupe d’exilés Hutus rwandais dissident de l’Armée de Libération du Rwanda qui s’est transformée en FDLR en mai 2000. Ces rebelles qui ont opéré dans les régions orientales de la RDC, ont été rapatriés au Rwanda, leur pays d’origine. Mais l’actuel président du Rwanda
va utiliser pour les renvoyer en RDC afin de mener la guerre au sein de son armée. C’est une stratégie bien réfléchie de sa part, sachant que les FDLR, fort de leur présence de plusieurs années en RDC, ont la maîtrise du territoire congolais, dans la partie Est plus précisément.
C’est dans ce cadre que le gouvernement congolais a résolu d’engager une autre bataille médiatique et de communication, afin de remettre les pendules à l’heure sur toute cette situation, pour que les FDLR se soient plus utilisés comme un prétexte en ce qui concerne la guerre à l’Est.
Le ministre de la
Communication et médias, Patrick muyaya Katembwe, a mis en place un concept dénommé : « 30, ça suffit ». Ceci se veut un espace d’échanges autour de la problématique exposée pour dévoiler le mensonge de Paul Kagame et en finir avec la guerre dans l’Est.
Les experts en matières de sécurité et d’autres spécialistes de l’Est de la République démocratique du Congo y défilent pour apporter de l’éclairage indubitable, tant au niveau national qu’international.
Rappelons que ça fait plus d’une année que la République démocratique du Congo est agressée par le Rwanda, dans sa partie Est plus précisément.
Fabrice Lukamba
