Guerre dans l’Est : Tshisekedi nargue le M23 devant les caméras et refuse catégoriquement le dialogue politique avec cette rébellion

L’heure n’est pas à la négociation entre Félix Tshisekedi et le M23,
Malgré le passage à Kinshasa du Président Suisse.

Pendant qu’une accalmie est observée ces derniers mois sur les différentes lignes de front dans le territoire de Masisi, notamment autour de Sake au Nord-Kivu, le Président de la République Félix Tshisekedi qui est entrain d’animer ce jeudi une conférence de presse au Palais de la nation estime qu’il n’est « pas question de dialogue politique avec le M23. Il n’en sera jamais question », a tranché Félix Tshisekedi en réponse à une question lui adressée par un journaliste lors d’une conférence de presse tenue ce jeudi 13 avril à Kinshasa en présence du Président de la Confédération Suisse qui séjourne en RDC depuis le mercredi dernier.

“Je voulais faire une précision et la marteler : il n’est pas question de dialogue politique avec ce groupe. Je le dis et je tiens à le préciser, il n’en sera jamais question. Tout simplement, parce que nous savons comment ceux qui nous destabilisent procèdent. C’est au moyen de ce genre de dialogue qu’ils profitent de la situation pour nous infiltrer”, insiste le dirigeant congolais qui appelle les M23 au désarmement et à la réinsertion sociale s’ils sont réellement Congolais.

Pendant ce temps, selon plusieurs sources locales, les rebelles du M23 ont commencé à quitter certaines entités qu’ils avaient déjà occupées dans la province du Nord-Kivu.

Cependant, pour l’instant, plusieurs initiatives sont sur la table pour trouver une solution négociée entre les rebelles et les autorités congolaises.

Il y’a lieu de rappeler qu’en Novembre 2022, l’Assemblée nationale avait fait une déclaration sur une possible négociation des autorités avec les rebelles du M23 , selon les recommandations de certaines organisations de la sous-région, à l’instar de l’Afrique de l’Est.

La Chambre basse avait donc interdit au Gouvernement de procéder à l’intégration, au mixage, au brassage ou à toute négociation tendant à intégrer au sein des Forces armées de la République, de la police ou de tout autre service de sécurité, les éléments issus des groupes armés.

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