Kinshasa : L’Opposition rejette l’itinéraire décidé par l’hôtel de ville pour la marche de ce 20 Mai et appelle la population au Rond -Point Super Lemba

À l’issue de la réunion d’harmonisation tenue ce jeudi 18 Mai entre le Gouverneur de la Ville Gentiny Ngobila et les Secrétaires Généraux des partis LGD, Ecide, Ensemble et Envol au sujet de marches prévues ce samedi 20 mai 2023, l’autorité urbaine a finalement autorisé la marche de l’opposition prévue samedi 20 Mai, mais avec modification de l’itinéraire .

D’après le ministre provincial de l’intérieur Gratien Tsakala qui a pris part active à cette réunion d’harmonisation, cette manifestation partira du Rond Point Sakombi en passant par Avenue Kasa-Vubu- via Victoire pour chuter à la place YMCA.

Cependant, les secrétaires généraux des partis de l’opposition ont rejeté en bloc l’itinéraire décidé par l’autorité provinciale.

“Gentiny Ngobila ne s’est pas comporté comme gouverneur de la ville, mais comme président de la ligue des jeunes de l’UDPS. Toute la population retrouvons nous samedi au Rond-Point Super Lemba”, a déclaré Devos Kitoko, secrétaire général de ECIDE de Martin Fayulu.

L’autorité urbaine a aussi pris acte de la marche de la ligue des Jeunes Udps/Union sacrée qui débutera au Rond point Ngaba jusqu’à Saint Raphaël. En ce qui concerne la marche de son propre parti politique ACP, elle commencera au terrain Municipal de Masina.

Rappelons que Moise Katumbi, Martin Fayulu, Delly Sessanga et Matata Ponyo appellent à une marche pacifique le 20 mai prochain pour dénoncer la vie chère, l’insécurité grandissante et le processus électoral chaotique. Ces leaders ont décidé d’unir leurs forces pour “faire aboutir la lutte du peuple congolais pour un véritable État de droit”.

À travers cette manifestation de grande envergure, ces leaders de l’opposition tous candidats déclarés à la prochaine présidentielle veulent exiger la désignation consensuelle des animateurs de la CENI, la révision de la loi électorale, la recomposition de la Cour constitutionnelle, la fin de l’instrumentalisation des institutions politiques, judiciaires et fiscales contre les candidats présidents et à la fin des arrestations arbitraires ainsi que la libération de tous les prisonniers politiques.

Par GNM