La RDC dans le cycle de l’intolérance et de la violence ! (Tribune de l’opposant Albert Mukulubundu)

L’intolérance a élu domicile en RDC : en effet, les journalistes, les mouvements citoyens, ainsi que les activistes de droits humains sont désormais la cible du régime autocratique en place.

En date du 17 mai 2024, madame Gloria SENGA a été enlevée et enfermée dans les geôles des services secrets du régime pendant presque deux mois, pour tout simplement avoir projeté une marche pacifique contre la Vie chère, avec comme leitmotiv le Slogan “Tolembi Pasi”.

Le 28/06/ 2024, M. Bruno Mimbenga, après avoir déposé une lettre adéquate à l’hôtel de Ville de Kinshasa, qui informait, conformément à l’article 26 de la constitution, l’autorité urbaine de la tenue d’une marche pacifique contre la vie chère, le détournement des deniers publics, les embouteillages dans la ville de Kinshasa, l’absence de l’eau potable, a été arrêté, avec son camarade mobilisateur Éric Kanana.

Après les affres vécues à leur lieu de détention, aussitôt libéré, l’activiste Bruno Mimbenga vit actuellement en clandestinité, puisque recherché par les services d’oppression, après sa bagarre provoquée par un cadre de l’union sacrée lors d’une émission télévisée.

Craignant d’être jeté comme un vulgaire malfrat à la prison de Makala, Bruno Mimbenga a quitté Kinshasa la capitale, pour une destination inconnue.

Avec ce genre d’agissements, on ne peut conclure que la démocratie est désormais mise en péril en RDC, par ceux-là mêmes qui en avaient fait leur fond de commerce, lorsqu’ils étaient dans l’opposition.

Les organisations de défense de droits humains, jadis très critiques du temps de Kabila, sont bizarrement devenus atones et aveugles, assurément intimidés par “le très démocratique régime de Felix Tshisekedi”. N’étant plus impartiales, d’aucuns les accusent d’être tout simplement devenues des affidés du de l’Union pour la Démocratie et le Progres Social, le parti au pouvoir. Ouf ! Si le ridicule pouvait payer !

Incapables de dénoncer le climat de terreur qui règne actuellement au pays de Lumumba, elles semblent avoir perdu les pédales.

Opposant Albert Mukulubundu, depuis Paris