Face à la recrudescence des violences et violations des droits humains en République Démocratique du Congo (RDC), l’Église du Christ au Congo (ECC) a exprimé sa profonde préoccupation à travers une déclaration publique, marquant ainsi son indignation et son engagement pour la protection de la vie humaine.
Sous le thème biblique «je suis venu pour que mes brebis aient la vie et en abondance » (Jean 10:10), la déclaration, signée par le Rév. Dr André Gédéon Bokundoa-bo-Likabe, Président National et Représentant légal de l’ECC, fustige l’indifférence face à la montée des massacres et des crimes perpétrés dans le pays. L’ECC rappelle le rôle sacré de l’État dans la protection de la vie humaine et interpelle les autorités à agir sans distinction pour garantir la sécurité de tous les citoyens congolais.
Le 30 juin 2024, l’Église avait déjà appelé les dirigeants et le peuple à un dialogue national pour identifier les causes profondes de cette violence qui déstabilise le pays et entrave son développement. Aujourd’hui, ce cri d’alarme est renforcé par la dénonciation des massacres, notamment celui survenu au Centre Pénitentiaire et de Rééducation de Kinshasa (CPRK) dans la nuit du 1er au 2 septembre 2024, où plusieurs prisonniers ont été tués.
L’ECC exhorte les autorités politico-administratives à ouvrir des enquêtes sérieuses et transparentes pour que justice soit rendue. La déclaration appelle à des actions concrètes pour enrayer cette spirale de violence, dénonçant la répétition des crimes sans issue judiciaire claire.
En dépit de ces événements tragiques, l’Église du Christ au Congo se dit prête à soutenir les efforts du gouvernement pour la protection des droits humains en RDC. Enfin, l’ECC a adressé ses condoléances aux familles des victimes, tout en priant pour la paix et la protection divine du pays.
GNM